Ma chère Fifille, c’est à ton tour…

Aujourd’hui, ma chère fille, mon aînée, célèbre ses 28 ans. Ouch! J’avoue que ça ne me rajeunit pas. Mais quand je regarde tout le chemin qu’elle a parcouru depuis qu’elle aussi elle était toute mini, je suis impressionnée et tellement fière que j’en dois être insupportable. Sans compter qu’en mettant au monde mon Mini adoré, elle m’a donné la chance de tomber amoureuse folle à nouveau. Et de devenir une grand-maman (ayoye, quand même) complètement gaga.

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Heureux les creux

Mon cher papa était un homme sérieux, ce qu’il ne l’empêchait pas de nous servir régulièrement ses dictons préférés. « Heureux les creux », sans la suite bien connue, était l’un ceux-là. Et je l’ai adopté. Car non seulement ils sont heureux, les creux, mais je les envie, moi qui m’informe sur tout, vois tout, entends presque tout, devine et anticipe pratiquement tout. Je me dis qu’ils doivent avoir le cerveau, et la vie au passage, nettement plus léger. Vérifier pour ne pas se tromper (j’achète tu ci ou ça plutôt?), lire, lire et lire encore en les comparant les avis des consommateurs et des voyageurs, cuisiner en combinant différentes recettes entre elles pour arriver à mieux, eh bien tout ça, ça prend un temps fou.

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Mon Mini a trois mois

Mon souriceau a trois mois aujourd’hui et, même s’il est encore tout mini, il a pris une grande place dans ma vie en dents de scie. Grâce à lui et aux nombreuses photos envoyées par Fifille, je me prends à remercier le ciel de me donner la chance de vivre un si grand bonheur. Mais avoir un mini dans sa vie, ça chamboule grandement mes soirées d’antan, si relaxes, avec ma blonde héritière.

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Le boxeur et moi

Battons le fer tandis qu’il est chaud. Comme je l’ai écrit hier, j’ai surtout développé mes capacités intellectuelles, au fil de mes longgggggggggggggues et peu lucratives études, et de mon parcours professionnel en tant que bibliothécaire. Or, vous le savez certainement d’expérience, il y a un bout à tout et ce bout, je l’ai atteint il y a un peu plus de cinq ans. Tannée, tannée, tannée de me casser la tête, fatiguée, fatiguée, fatiguée de tout ça. Il était plus que temps de laisser plus de place au corps, car oui oui, j’en avais un aussi. Je suis gauche, c’est vrai, et peu douée pour les sports, mais bon, de l’énergie à passer et du mauvais à évacuer, j’en avais à la pochetée (comme le dirait ma chère mère).

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T’sais quand tu rêves de travailler dans un café…

Tout le monde a au moins un grand fantasme dans la vie. Du moins, je l’espère. Eh bien, le mien est tout à fait avouable : je rêve de travailler dans un café. Maîtriser à la perfection l’art du barista, concocter des expressos parfaits, faire de beaux dessins dans la mousse des lattés, papoter de tout et de rien avec des clients qui ont tout leur temps : ah, quel bonheur quand même!

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Mon cher Fiston, c’est à ton tour…

Aujourd’hui, Fiston a 22 ans. Ce n’est pas un exploit me direz-vous et il n’y a pas à en faire tout un billet. Mais, oui, justement, dans son cas à lui. Car voyez-vous, 22 ans, c’est son âge fétiche. Tout mini déjà, il avait hâte d’y être tout en se demandant s’il y arriverait, tellement ça lui paraissait loin, toutes ces années devant lui. On n’a jamais su d’où pouvait bien venir cette fixation.

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C’est pas une fiotte!

Fiston, il a bien des qualités. Mais quand il est amoureux, étudiant à temps plein et travailleur à temps partiel, sa chère maman si aimante et généreuse n’existe plus.

C’est pourtant le même jeune qui, il y a quelques mois à peine m’avait appelée en vomissant, en pleine nuit, avant même de composer le 911, et de finir tout de même assez peinard à l’urgence, après une soirée un peu trop festive. Tant pis pour moi et pour mon sommeil si rare, après tout, je suis une mère avant tout. Et je n’ai pas de vie, hors de celle, trépidante à souhait de mon héritier. Il appelle : je réponds. Il demande : je donne. Point. Mais attention, l’inverse est loin d’être acquis.

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Travaillez-vous pour la police?

Battons le fer quand il est chaud. Puisque je l’ai évoqué rapidement hier, je reviens sur les réparties cinglantes de mon cher papa, qui voulait la paix avant tout (tiens tiens) et qui n’en avait rien à battre de se faire aimer à tout prix.

Pour être bien honnête, il nous a mis dans l’embarras à plusieurs reprises, ma mère, ma sœur et moi. Et il n’avait pas toujours raison (comme la fois où il avait donné de grands coups de pieds à la madame qui nous avait dépassé dans la file pour monter avant nous, par un temps glacial, dans le bus Orléans, la honte, je ne vous dis pas), mais bon, au moins il se tenait debout.

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Y a toujours ben un bout à se laisser empissetter!

Les aléas, je vous le dis, ont parfois des avantages. Comme celui d’être justifiée d’avoir une humeur plus à pic, disons-le poliment. Et de ne pas l’envoyer dire quand la coupe déborde. Et ça, bien que ça doit couler dans mes veines, grâce aux réparties assassines de mon cher père, qui n’avait pas que des amis, c’est tout à fait nouveau pour moi. Car voyez-vous, j’ai été bien élevée. Ce qui veut dire, en clair, pour une femme de mon âge : ne fais pas de vagues, même si les autres t’emmerdent royalement et n’ont rien à faire de tes histoires pourtant palpitantes, reste zen et tout sourire. Comme si, pour être appréciée, il fallait à tout prix faire la carpette et se fondre dans le décor. Ça peut faire un temps, j’en conviens et, surtout, ça sauve bien des malaises entre amis ou en famille. Mais bon, que voulez-vous, une fois les aléas installés (ah ah, elle a le dos large, la ménopause), ça sort tout seul. Et vlan! La revanche est douce au cœur de la sauvage qui a refoulé ses répliques cinglantes depuis des années pour ne pas avoir à courir chez la psy, comme sa grande amie après un souper bien arrosé où elle s’était enfin exprimée (un peu trop vivement).

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