L’élixir et moi

J’en ai peut-être déjà parlé, mais quand la saloperie est arrivée dans ma vie, elle l’a fait de façon fracassante. L’heure était grave. Et moi, qui me tiens habituellement le plus loin possible des médecins et des médicaments, je n’ai pas trop eu le choix de laisser de côté mes grands principes de traitements les plus naturels possibles. Il fallait agir, et vite. Deux choix de médications biologiques mais assez terrorisantes dans mon cas s’offraient à moi : l’une par injections, que je pouvais m’administrer toute seule de façon régulière, et la seconde, par perfusions réalisées plus sporadiquement à l’hôpital. Par souci d’indépendance, j’ai opté pour la première. Et l’aventure des piqûres à toutes les deux semaines, puis à toutes les semaines, a commencé.

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Fifille et son père en quête d’un manteau d’hiver

Ma chère fille ayant célébré son anniversaire il y a quelque temps, l’Ex, son père, décide de lui offrir un nouveau manteau d’hiver. Mais il y a un gros hic : la jeune maman doit se rendre disponible pour la séance de magasinage, idéalement sans son Mini adoré, entre deux tétées. Ça, elle le sait, mon aînée, qu’elle est en quelque sorte chronométrée, mais évidemment, le grand-papa a oublié tout ça, le bon vieux temps où nous étions jeunes parents étant bien loin derrière lui.

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La tendresse de mon père

Malgré le fait que mon cher père était tout un moineau et que les hommes de sa génération (il aurait eu 100 ans cette année) n’étaient pas des pères très présents pour leurs enfants, il avait, pour ma chère sœur et moi, un amour et une fierté qu’on pouvait sans doute ressentir des milles à la ronde. Et ça faisait du bien. J’ai toujours pensé que, comme il nous avait eu sur le tard, il devait s’être résigné à ne pas avoir d’enfant. Nous étions des miracles en quelque sorte. Hommes sérieux et réservé, il avait ses façons bien à lui de nous témoigner son affection.

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Ma chère physio et moi

J’en ai déjà parlé, mais que voulez-vous, mes différentes blessures sont toujours d’actualité Attribuables soit …

  • au confinement et au fait que, quand même, on bouge un peu moins
  • au pilates que j’ai négligé depuis ce temps
  • au télétravail où on n’est quand même pas toujours très bien installé
  • à l’entraînement pré-marathon peut-être un peu trop ardue pour ma carcasse
  • (ou tiens) aux aléas qui sont arrivés en même temps

… elles sont là, nombreuses et bien présentes. Et je rends visite à ma chère physio et son assistante de façon régulière.

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Le Nutella et moi

L’Amoureux et moi, on cuisine plein de trucs : ketchups divers, relish, salsa, betteraves, tomates, compotes et j’en passe. Notre production est essentiellement pour nous deux (l’homme adore voir les pots pleins s’accumuler sur ses tablettes) mais, à l’occasion, nous la partageons avec des êtres chers triés sur le volet et qui l’apprécieront. Parmi ceux-ci, Fifille, gourmande et épicurienne avertie, est notre meilleure cliente. Elle dit toujours « miam, oui j’en veux ». Et ça me fait vraiment plaisir de remplir ma sacoche de vélo à ras-bord et hop, d’aller leur livrer tout ça à elle, son Chéri et mon Mini adoré. Et parfois, elle me rend la pareille et me fait découvrir ses trouvailles santé, sans produit laitier, gluten, soya, additifs et cochonneries diverses. Car voyez-vous, pour l’amour de son souriceau, Fifille a dû éliminer plusieurs aliments et condiments de son alimentation. Résultat : elle et son Chéri cuisinent pratiquement tout et ce qui entre dans leur panier d’épicerie est scruté à la loupe.

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Ma chère mère et sa neige

J’en ai déjà parlé, ma chère mère demeure encore toute seule dans sa maison, comme elle dit si bien, à 90 ans bien sonnés. Elle a une santé de fer, mais commence à en perdre des bouts. Dans la foulée du confinement qui a un peu bousculé les choses, ma chère sœur et moi, on a donc décidé de prendre un peu ses affaires en main. Mon aînée s’occupe de son épicerie en ligne et des achats de babioles diverses et moi, ben, je paie les factures. Des ratées ont en effet pu être observées au cours de l’année chez différents fournisseurs.

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Boohoo!!!!!! Halloweeeeeeeeeeeeen!

Fiston s’étant annoncé pour le souper (je ne rappelle plus la dernière fois où c’est arrivé), Halloween oblige, j’ai gossé une citrouille ce matin. Avec tout mon talent. Bien sûr, à 22 ans, je suis pas mal certaine que ça l’aurait laissé de glace, mon benjamin, cette délicate attention, mais bon, on ne le saura jamais. L’un de ses collègues-conseillers-aux-ventes-en formation a été testé positif à la cristi de covid et je préfère tenir mon héritier à distance. Mais il me manque vraiment vraiment beaucoup.

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T’sais quand tu vas t’acheter des meubles…

À la suite de ma séparation, j’ai dû magasiner certains meubles et électroménagers. L’horreur, pour moi, qui déteste procéder à ce genre d’achats plates mais coûteux. Comme j’avais laissé la bagnole derrière moi en quittant le domicile conjugal, et que les magasins où l’on retrouve ce genre de choses sont excentrés, ces grosses emplettes ont été effectuées en compagnie de ma chère sœur ou de l’Ex, qui étaient à l’époque tous les deux motorisés.

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Histoire de bestioles

Contrairement à moi, qui n’ai été propriétaire que d’une seule maison au cours de ma vie, ma chère sœur a possédé de son côté, avec mon ex Beauf, plusieurs chaumières, façon de parler, bien entendu. Or, quelques-unes d’entre elles sont mémorables, non pas tant en raison de leur qualités domestiques, mais plutôt grâce aux résidents indésirables qui avaient choisi d’y élire domicile, en même temps que mon aînée et sa famille.

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Mon colis qui sent bon

Moi, j’aime les savons. Surtout les artisanaux, parfumés aux agrumes. Ma chère Fifille est comme moi et, à son invitation, on a même suivi ensemble, il y a un an environ, un atelier de confection de savons maison. Le hic, c’est que comme on n’a pas débuté immédiatement notre production (négligence d’abord, grossesse et allaitement de mon Mini adoré ensuite), on a pas mal tout oublié. Du moins c’est mon cas. Donc, je continue d’encourager, comme le dirait ma chère mère, mes savonneries chéries.

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