Ma chère physio et moi

J’en ai déjà parlé, mais que voulez-vous, mes différentes blessures sont toujours d’actualité Attribuables soit …

  • au confinement et au fait que, quand même, on bouge un peu moins
  • au pilates que j’ai négligé depuis ce temps
  • au télétravail où on n’est quand même pas toujours très bien installé
  • à l’entraînement pré-marathon peut-être un peu trop ardue pour ma carcasse
  • (ou tiens) aux aléas qui sont arrivés en même temps

… elles sont là, nombreuses et bien présentes. Et je rends visite à ma chère physio et son assistante de façon régulière.

Du côté du haut du corps, c’est la capsulite qui a gagné, bien devant leurs traitements et exercices. Prochaine étape, l’infiltration. Ce sera un mauvais moment à passer (Ouch!) j’en conviens, mais comme ça m’a sauvé la vie (l’épaule en tout cas) en 2012, je suis plutôt optimiste.

Ma physio ne perd cependant rien pour attendre, et hop, on passe à la blessure suivante. Entre mon genou gauche et mon mollet droit, mon cœur balance. Et si on y allait pour les deux?

L’anecdote

Malgré mon caractère entêté, après des semaines de douleurs, j’ai commencé à faire certaines concessions à ma routine de course pour tenter de renverses la vapeur et de m’auto-guérir le bas du corps. D’abord, exit les lonnnnnngues sorties (la dernière, 150 minutes par temps de canicule en août dernier, m’a mise sur les genoux au sens propre ou presque). Comme ça n’a pas changé grand-chose, je suis passé à la course fractionnée (course/marche) et me suis mise à la recherche effrénée d’autodiagnostic et d’exercices sur le Web. Si tous les experts s’entendaient, ce serait simple. Mais bon, comme pour le reste, ce n’est pas le cas. Après toutes mes lectures, je peux par contre affirmer (en espérant ne pas trop me tromper) que pour les genoux, Aline (et ses routines-vidéo) semble être une merveille.

En dépit de tous ces efforts, c’est en boîtant et en me sentant vraiment vieille et tombant en morceaux que je me suis présentée hier chez ma physio. J’en suis ressortie quarante cinq minutes plus tard, légèrement requinquée (elle en a vu d’autre et mon cas n’a pas l’air de trop l’inquiéter), de nouveaux exercices et consignes (simples) en main. Une petite semaine de congé de course en prime. J’en conclus que la charpente devrait tenir le coup encore quelques temps.

Et aujourd’hui, Alléluia! Après un petit 24 heures à être sage comme une image et à suivre toutes ces nouvelles recommandations à la lettre, je peux marcher sans souffrir le martyr. Du coup, je me sens toute pimpante et même les aléas me laissent de glace (façon de parler).

Quand la course te fait plus de mal que de bien, c’est un signe qu’il est temps de ralentir grandement et de prendre soin de toi. Fais-le plus tôt que tard. Ton corps t’en sera reconnaissant.