Ma chère Fifille, c’est à ton tour…

Aujourd’hui, ma chère fille, mon aînée, célèbre ses 28 ans. Ouch! J’avoue que ça ne me rajeunit pas. Mais quand je regarde tout le chemin qu’elle a parcouru depuis qu’elle aussi elle était toute mini, je suis impressionnée et tellement fière que j’en dois être insupportable. Sans compter qu’en mettant au monde mon Mini adoré, elle m’a donné la chance de tomber amoureuse folle à nouveau. Et de devenir une grand-maman (ayoye, quand même) complètement gaga.

Ma fille, ma confidente, ma plus qu’amie, tu le sais, tu m’impressionnes. Tu es devenue une jeune femme remarquable, articulée, informée. Toujours amoureuse de ton Chéri après toutes ces années, mère aimante, dévouée et complètement dédiée à ton souriceau, petite-fille attentive aux besoins de sa grand-mère, amie fidèle et généreuse : tu en portes des chapeaux, ma fille, et tous avec brio. Si quelqu’un nous avait dit, à toutes les deux, que nous serions aussi proches aujourd’hui alors que tu te débattais avec les aléas (tiens, tiens) de l’adolescence, nous ne l’aurions pas cru, c’est certain. Comme tu le dis avec une sagesse que je n’ai toujours pas, notre relation était tendue, c’est le moins qu’on puisse dire, mais profonde et bien enracinée dans les années qui avaient précédé cette époque olé-olé, les années de ton enfance où nous étions si complices.

Je l’ai déjà écrit, quand j’étais au plus mal, aux prises avec la saloperie, c’est toi, ma fée, qui a eu les mots qui m’ont convaincue de continuer. Depuis, j’ai gardé cette habitude de te consulter quand les journées sont plus difficiles et que ça ne va pas. J’espère aussi être assez là pour toi quand c’est à ton tour d’être en détresse. Mais nous ne communions pas que dans la tristesse et nous savons nous amuser. C’est facile d’ailleurs, nous avons les mêmes goûts : nos rencontres-cafés, courses, papotage, spa et cuisine sont précieuses. Depuis quelques mois, le tout Mini nous accompagne : il apprendra jeune à apprécier les plaisirs qui nous sont chers.

Allez, ma fille. Profites bien de ta vie de jeune mère amoureuse. Et sache que pour moi, tu es toujours la même petite blonde si merveilleuse que lorsque toi aussi, tu étais toute mini et que toi et moi, on s’adorait déjà.

Quand ton ainée célèbre ses 28 ans, remercie la vie d’être encore là pour elle. Rappelle-toi que c’est à cet âge que tu as toi-même perdu ton cher papa.