Roulement de tambour. Ça y est : mon Mini adoré est grand frère! Du haut de son presque un an et demi, il patiente encore chez sa grand-mère paternelle en attendant de rencontrer sa toute petite sœur, née hier soir, et séjournant toujours à l’hôpital avec Fifille et son Chéri, déjà fous amoureux de leur nouvelle héritière.
Vous êtes surpris.e (ma chère collègue M., je pense à toi, j’adopte l’écriture inclusive)? Vous avez manqué certaines de mes tribulations et ignoriez même que le ventre de Fifille rondissait dangereusement depuis des mois déjà? Vous avez raison. Bien des événements, heureux et malheureux, sont demeurés enfouis dans un grand silence qui s’est amorcé en avril dernier et qui s’est estompé peu à peu. Les turbulences des derniers mois se sont apaisées. L’accalmie, enfin.
Bref, me revoici.
Mais revenons à l’essentiel, à la nouvelle des nouvelles : l’arrivée de la Souricette en ce premier janvier 2022. Quel soulagement, quand même… Je l’ai avoué à Fifille lors de notre dernière conversation téléphonique plus tôt aujourd’hui : ses journées d’accouchement sont bien loin de me plaire. Rien à qu’à l’imaginer souffrir pendant des heures (je sais, je sais, il y a quand même une très belle récompense à la fin de ce labeur), tout en demeurant si impuissante, ça m’angoisse grandement. D’abord, vous le savez, je suis de nature inquiète. Et mettre un enfant au monde, ce n’est pas rien et ça comporte quand même des risques. Et si? Et si? Il faut dire aussi que la longue attente angoissée qui a précédé l’arrivée de mon Mini adoré n’a pas arrangé les choses. Ensuite, j’ai déjà vu neiger comme on dit. L’arrivée de Fifille n’était pas une partie de plaisir, bien sûr, mais j’avais réussi à bien gérer. Ce qui n’a pas été le cas lors de la naissance de son frérot quelques années plus tard. J’ai en effet gardé un souvenir impérissable des minutes (d’enfer) ayant précédé l’apparition de Fiston. Ouch! Ayoye! On dit qu’on oublie, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Je vous le jure, je ressens encore la douleur qui m’avait accablée alors que j’étais affalée sur le cristi de gros ballon, supposément apaisant dans les circonstances si particulières d’un accouchement, et qui m’avait fait dire en pleurant comme une bonne à l’Ex décontenancé :
« Je vais fendre en deux. J’en peux pu. J’serai pas capable. »
Bon bon bon. Évidemment, ce n’est pas arrivé : Fiston et moi (toujours en un seul morceau), on en est la preuve vivante.
Tout ça pour dire que lorsque le Chéri de Fifille et père de mes mini.e.s adoré.e.s m’a enfin transmis la toute première photo de la plus belles des plus belles, j’ai pu respirer un peu plus normalement après deux jours de tergiversations hospitalières (on entre à l’hôpital après-demain, non, finalement ce sera demain, etc. etc.). Tout s’est bien passé, la mère et la chérubine si craquante (mon cœur fond) se portent à merveille. Ouf! Fiou! Alléluia !
Appel de Fiffille en personne un peu plus tard dans la soirée :
« Elle est parfaite, maman, adorable. Vous allez l’aimer. J’ai hâte de vous la présenter. »
Quand tu as le grand bonheur d’être une ra-maman (comme le dit si bien mon Mini adoré) et de pouvoir être très présente dans la vie de tes petits-enfants, remercie leurs parents. C’est le plus beau cadeau qui soit.
Quel bonheur de te lire chère Catherine. merci
Félicitation à la “ra-maman”, et bien sûr aux parents! Quelle belle nouvelle en ce début d’année 2022!
J’aime beaucoup ton message.
Merci