La ménopause et ses effets collatéraux

Bon, vous le savez, la ménopause, elle m’en fait arracher depuis quelques mois déjà, avec tous ses aléas bien documentés. Or, depuis quelques jours, des phénomènes nouveaux et beaucoup moins publicisés sont apparus dans ma vie de grand-maman confinée depuis une éternité. Le dernier en lice : une irrésistible envie de tarte au sucre. J’en ai rêvé éveillée pendant trois nuits, c’est vous dire. Et c’est d’autant plus étonnant pour moi, car :

  1. Je ne mange pratiquement jamais de dessert
  2. C’est encore plus vrai pour les tartes (j’haïs ça, la pâte)
  3. Donc, je n’en ai jamais fait une vraie moi-même, contrairement à ma chère sœur qui en raffolait et qui faisait profiter mon père (et son futur Ex) de ses élans gourmands dans le bon vieux temps où toute la famille habitait encore à la même adresse.

L’anecdote

Donc, que voulez-vous, je finis par craquer et un beau matin (de semaine), pratiquement aux aurores (j’en ai rêvé, je vous l’ai dit), je me mets en quête d’une recette (facile) de tarte au sucre sans croûte (j’haïs ça, la croûte, je viens de le dire aussi, mais surtout, c’est plein de gluglu comme le dirait Fifille). Bingo! Ça existe! Et, encore mieux, c’est tout à fait niaiseux à faire. Me voici donc, 8h (une première), affairée à rassembler les cinq (!) ingrédients nécessaires à la dite tarte, avant de les pitcher tous ensemble dans un seul grand bol et de remuer vigoureusement le tout. Ça c’est une recette à ma mesure! Tout ça devant les yeux ahuris de l’Amoureux qui les a décollés quelques secondes (une première aussi), pour l’occasion, de son sempiternel bol de céréales. Et hop, au four. Et rehop, au frigo (dernière, mais essentielle étape, avant la dégustation). Comme le tout doit bien refroidir, ça tombe bien, parce que, quand même, de la tarte au sucre à 8h30, c’est un peu trop pour moi, même sans croûte.

Le dénouement

Mioum! Ou Miam! comme le dirait Fifille, qui a essayé la recette elle aussi depuis.

À retenir pour confectionner avec mon Mini lorsqu’il aura le droit de goûter à ce genre d’aliments pas nécessairement recommandables.

Quand une envie irrésistible mais inexplicable te prend, n’hésite pas et ne cherche pas à comprendre. Tu pourras toujours t’en sortir en évoquant la ménopause qui t’en fait baver depuis des mois. Elle a le dos large.