La Journée internationale des femmes 2021: on s’en souviendra longtemps

Chaque année, je me fais un devoir de souligner, sinon de célébrer la Journée internationale des femmes. Habituellement avec Fifille (souvent en fait) ou mes amies, toujours partantes pour festoyer. Or, cette année, comme vous vous en doutez, les célébrations ont été un peu différentes : j’ai passé la journée avec l’Amoureux. Une splendide journée d’ailleurs : ensoleillée, printanière, remplie d’air et d’un grand vent de liberté, peut-être provisoire, mais de liberté quand même. Parce qu’aujourd’hui, c’était aussi un moment très attendu : la région passait en zone orange et nous avec elle. Ah!!!!!!!! Hourra!!!!!!!!!!! Enfin!!!!!!!!!!! Je vais pouvoir fréquenter à nouveau mes chers cafés et, même masquée et purellée, je jubile. Et je ne suis pas la seule.

Nous voici donc, l’Amoureux et moi, parcourant les sentiers des Plaines lors de notre première (et sans doute dernière) sortie de ski de fond de l’hiver 2020-2021. Franchement, c’est rare, mais je peux dire que je me suis impressionnée moi-même. Et hop, à pas de canard prudent, je les ai gravies les côtes qui m’avaient pourtant l’air si menaçantes quand je les jaugeais avant de me lancer. On y va-tu? On y va-tu pas? Nous demandions-nous à la moindre colline. C’est que voyez-vous, bien que je n’excelle pas en montée, ce n’est guère mieux en descente. J’ai très peur en fait, me sentant bien mal ancrée au sol dans mon attirail de ski de fond, très vintage par ailleurs, si je le compare à mon kit de ski alpin qui comprend des bottes qui pèsent une tonne et qui me donnent ainsi une certaine impression de stabilité. En plus, à ma décharge, il faut dire que j’étais restée avec une bien mauvaise impression de notre dernière sortie (en 2019) en terrain pourtant plat où je m’étais esquintée sans grand succès. Bref, aujourd’hui, ça a bien été.

C’est donc portée par une euphorie sans doute due à toutes ces belles endorphines libérées à la suite de mes valeureux efforts que je m’apprête à m’installer pour la première fois depuis des mois à la table d’un café. Je vous le dis, c’est pratiquement l’extase. Derrière mon masque, j’ai le sourire fendu jusqu’aux oreilles et j’ai le goût de parler à tout le monde (ce qui est aussi assez inhabituel pour moi). Les deux charmantes madames de la table me voisine, qui ont l’air encore plus excitées que moi, me paraissent de bonnes cibles. Bonne fête des femmes, mesdames! On est-tu ben? On est-tu assez chanceuses? On s’en rappellera longtemps de ce 8 mars 2021. Maudit qu’on avait hâte de sortir de chez nous. Quelle communion tout de même et quel partage! Du gros gros bonheur.

C’est donc toujours habitée par cette joie immense de renouer enfin avec mes petits plaisirs que je salue les femmes de ma vie : ma mère, ma fille, ma sœur, ma fillotte, mes tantes, mes cousines, mes amies, mes collègues et enfin, toutes mes muses.

Quand tu as la chance de vivre des moments de joie si parfaits, essaie de les savourer et de les faire durer au maximum. Partage aussi. Du bonheur, on n’en a jamais trop.

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