Excite-toi pas la balloune!

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En raison du reconfinement et des mesures rouge foncé à nouveau imposées dès ce soir et qui ont été annoncées hier (même mon cher gin aux agrumes n’a pas réussi à me sortir de ma torpeur post point de presse), j’ai commencé ma journée avec une humeur plutôt morose. Je le sais, je le sais que c’était prévisible, mais que voulez-vous, c’était plus fort que moi, je me voyais déjà reprendre certaines activités abandonnées et, surtout, festoyer bruyamment bien tassée sur mes amies qui me manquent tant. Je me voyais aussi accueillir à nouveau chez moi tous ensemble l’Amoureux, ma chère mère, mes enfants, leur Chéri.e et mon Mini adoré. Eh non, il me faudra patienter encore, encore et encore.

L’anecdote

C’est donc dans cet état un peu déconfit, mais déjà regaillardie par un poisson d’avril très à propos que m’avait servi plus tôt ma chère collègue A., que je me suis présentée à un webinaire se tenant sur Zoom, que nous connaissons tous par son petit nom désormais. Tout se passe sans anicroche jusqu’à ce que nous soyons divisés en petits groupes et propulsés vers la salle qui nous avait été assigné. Comme nous sommes désormais en nombre plus restreint (17 participants m’a dit Zoom) et qu’après tout, nous sommes là pour échanger, nous sommes priés d’allumer notre caméra. Et là, Oups! Ayoye! Ça se produit : je me vois apparaître, déjà souriante ET avec un arrière-plan de ballounes festives. Vraiment, ça surprend un peu, je vous le dis. Du coup, je réprime un fou rire et explique mon allure inopinée aux autres participants très souriants tout à coup eux aussi. Car voyez-vous, cet arrière-plan si divertissant, nous l’avions choisi, ma chère collègue A. (la même que celle du poisson d’avril) et moi pour égayer un peu une rencontre tenue quelques jours plus tôt pour célébrer (c’est un bien grand mot) virtuellement l’anniversaire de notre chère collègue M. Et moi, ben j’avais oublié ça et même si j’y avait pensé, je ne savais pas que les arrière-plans retenus survivaient à la clôture d’une rencontre. Mea culpa. J’avoue aussi que je dois être encore plus techno paresseuse que je ne le croyais, parce que je ne me suis même pas risquée à un clic ou deux pour essayer de rétablir mon allure si professionnelle habituellement. En fait, j’y ai à peine pensé. Le mal était fait et mieux valait garder mes ballounes et ma bonne humeur (fragile) que de m’esquinter, avec ou sans succès, au risque que de gâcher une si belle aventure.

Et ça ne s’arrête pas là, puisque mes deux collègues, A. et M., elles y assistaient aussi, au webinaire. Mais il y a un bon Dieu pour moi, car fort heureusement, nous n’avions pas été dirigées dans le même sous-groupe. Ouf! Fiouuuuuuuuu! Déjà que j’ai eu une mine hilare pendant les quarante longues minutes de nos discussions, je n’ose même pas penser à ce qui serait arrivé si elle avait été témoins live de ma prouesse. Remarquez que je leur ai tout de même partagé mes émois live aussi, grâce au clavardage de Teams. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cette histoire nous a déridées toutes les trois pour tout le reste de la journée.

Quand tu appliques à la lettre le dicton si souvent répété par ta chère mère « quand tu ne vaux pas une risée, tu ne vaux pas grand-chose », tu peux être fière de toi. Tu as réussi à y échapper, au poids du regard des autres. Et ton fils aussi, qui ne s’en fait vraiment pas avec l’opinion des autres, serait fier de toi.

2 réponses sur “Excite-toi pas la balloune!”

  1. J’aurais trop aimé te voir la binette quand tu as réalisé que ton arrière-plan de ballounes était encore là!!!

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