Ah… souvenirs, souvenirs : mes enfants, mes amours

Quand j’ai quitté le domicile conjugal, j’ai laissé bien des choses derrière moi. Dont plusieurs boîtes de livres et de souvenirs d’enfance auxquels pourtant je tiens toujours autant. Je suis aussi partie sans qu’on ait eu le courage de regarder, pour se les séparer, les milliers de photos de famille que l’Ex (surtout) avait prises pendant toutes nos années de vie commune. Plus de cinq ans plus tard, les sutures sont assez solides (du moins aimons-nous le croire) pour nous permettre de le faire enfin. C’est donc à un Ex souriant mais encombré d’une bonne partie de mes reliques ET d’une clé USB renfermant plus de cinq milles de nos photos (oui oui, sans farce) que j’ai ouvert ma porte hier soir, tout sourire moi aussi.

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Fifille et son père en quête d’un manteau d’hiver

Ma chère fille ayant célébré son anniversaire il y a quelque temps, l’Ex, son père, décide de lui offrir un nouveau manteau d’hiver. Mais il y a un gros hic : la jeune maman doit se rendre disponible pour la séance de magasinage, idéalement sans son Mini adoré, entre deux tétées. Ça, elle le sait, mon aînée, qu’elle est en quelque sorte chronométrée, mais évidemment, le grand-papa a oublié tout ça, le bon vieux temps où nous étions jeunes parents étant bien loin derrière lui.

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La tendresse de mon père

Malgré le fait que mon cher père était tout un moineau et que les hommes de sa génération (il aurait eu 100 ans cette année) n’étaient pas des pères très présents pour leurs enfants, il avait, pour ma chère sœur et moi, un amour et une fierté qu’on pouvait sans doute ressentir des milles à la ronde. Et ça faisait du bien. J’ai toujours pensé que, comme il nous avait eu sur le tard, il devait s’être résigné à ne pas avoir d’enfant. Nous étions des miracles en quelque sorte. Hommes sérieux et réservé, il avait ses façons bien à lui de nous témoigner son affection.

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Boohoo!!!!!! Halloweeeeeeeeeeeeen!

Fiston s’étant annoncé pour le souper (je ne rappelle plus la dernière fois où c’est arrivé), Halloween oblige, j’ai gossé une citrouille ce matin. Avec tout mon talent. Bien sûr, à 22 ans, je suis pas mal certaine que ça l’aurait laissé de glace, mon benjamin, cette délicate attention, mais bon, on ne le saura jamais. L’un de ses collègues-conseillers-aux-ventes-en formation a été testé positif à la cristi de covid et je préfère tenir mon héritier à distance. Mais il me manque vraiment vraiment beaucoup.

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Histoire de bestioles

Contrairement à moi, qui n’ai été propriétaire que d’une seule maison au cours de ma vie, ma chère sœur a possédé de son côté, avec mon ex Beauf, plusieurs chaumières, façon de parler, bien entendu. Or, quelques-unes d’entre elles sont mémorables, non pas tant en raison de leur qualités domestiques, mais plutôt grâce aux résidents indésirables qui avaient choisi d’y élire domicile, en même temps que mon aînée et sa famille.

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Mon colis qui sent bon

Moi, j’aime les savons. Surtout les artisanaux, parfumés aux agrumes. Ma chère Fifille est comme moi et, à son invitation, on a même suivi ensemble, il y a un an environ, un atelier de confection de savons maison. Le hic, c’est que comme on n’a pas débuté immédiatement notre production (négligence d’abord, grossesse et allaitement de mon Mini adoré ensuite), on a pas mal tout oublié. Du moins c’est mon cas. Donc, je continue d’encourager, comme le dirait ma chère mère, mes savonneries chéries.

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Une belle grande et grosse!

Être grande et grosse. Je ne sais pas si vous la connaissez, cette expression qui devait être positive au temps du Survenant pour décrire une jeune fille ou une femme, mais ce n’était déjà plus le cas lorsque nous étions enfant, ma chère sœur et moi. J’y pense aussi souvent à cette expression d’un autre temps, en me disant que l’Amoureux serait mieux équipé avec une telle compagne, qui saurait mieux l’accompagner que moi dans ses divers travaux agricoles. Mais bon, comme il me le répète à l’occasion, c’est un grand garçon responsable de ses choix. Fin de la parenthèse.

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Avoir la paix

Je me souviens que dès le début des études secondaires de Fifille (il me semble que c’était aussi l’année où je célébrais (façon de parler) mes 40 ans, je m’étais mise à me souhaiter à chaque nouvel an d’avoir enfin la paix au cours des mois à venir. Il faut dire que ma vie était plus que trépidante à l’époque : job prenant, mari à son compte, Fiston au primaire, Fifille en début d’adolescence ET rénovations incessantes, encombrantes (tsais quand tu as ton futur bain dans ta salle à dîner pendant des semaines) et salissantes. Je commençais à réaliser que, dans le fond, j’avais mon cristi de voyage.

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