Ma chère sœur et moi, on flye!

Y est-tu assez beau, notre buggy de filles!

Par une déprimante journée de février, me voici donc confiant à ma chère sœur que ce serait vraiment le fun qu’on fasse quelque chose toutes les deux ensemble, une activité, une fin de semaine quelque part, etc. Eh bien, ce souhait n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Elle me revient quelques jours plus tard : « La souris, que dirais-tu qu’on parte toutes les deux au Mexique, dans un beau gros resort de princesses? J’ai trouvé un super spot ». Heu, why not pinotte? Mon aînée étant une voyageuse émérite qui en a vu d’autres, je lui accorde illico toute ma confiance. Hop, je lui donne mon numéro de carte de crédit et, comme à son habitude, elle pèse sur le piton. C’est booké, on part. Ataboy!

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Renaître de ses cendres

L’animal mythique, tout juste encré sur mon épaule gauche

À la suite de nos séparations respectives, ma chère sœur et moi, on s’est encore rapprochées et on a partagé bien des choses, dont le projet de se faire tatouer quelque chose quelque part. Fidèle à moi-même, j’ai donc entrepris réflexions et recherches pour trouver l’image des images, celle qui serait la plus significative pour nous, à cette époque un peu chamboulée de nos vies. Bref, notre choix s’est arrêté sur une composition de phénix (après tout, nous renaissions vraiment de nos cendres), à partir d’image glanées ça et là sur le Web. Dessin en main et rendez-vous obtenus, nous sommes prêtes, ma chère sœur ayant décidé de m’offrir la séance de torture en guise de cadeau d’anniversaire pour mes 50 ans.

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Y en aura pas de facile

J’ai déjà parlé des aléas de la ménopause qui m’en font voir de toutes les couleurs depuis plusieurs mois. Je le sais, mais bon, que voulez-vous, c’est ma réalité et j’ai grand besoin de ventiler. Car il y en a un, aléa, que je n’avais pas encore mentionné et qui m’est pour ainsi dire sauté dans la face hier soir : la prise de poids. Vous me direz que ça ne paraît pas trop, que c’est normal et que ça ne fait pas mal (comme Clémence l’a si bien chanté dans le bon vieux temps), mais quand même, je ne peux pas dire que ça me fait plaisir de me voir ainsi rondir.

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Le mal des transports et moi

Tant qu’à parler de honte parentale, allons-y encore plus à fond. Alors, quand j’étais toute petite, je souffrais de ce qu’on appelle le mal des transports. En clair, je vomissais à chaque fois que nous allions quelque part un peu plus loin que le coin de la rue en famille. Ah! Que de beaux souvenirs! Sûrement encore davantage pour ma chère sœur, qui partageait la banquette arrière de la voiture familiale avec moi, et pour ma chère mère, responsable de ramasser les dégâts. On aura compris que mon cher père, qui conduisait évidemment la bagnole, était épargné de cette tâche.

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Les enfants et leurs mots si touchants

Tous les parents le savent, nos chers enfants, lorsqu’ils sont tout jeunes et qu’ils ignorent encore quoi dire et quoi ne pas dire à qui peuvent nous embarrasser grandement sur le coup, et nous faire bien rigoler plus tard. Une anecdote à mon sujet et qui est entrée dans les annales familiales en témoigne d’ailleurs de façon grandiose. Me voici donc, toute petite, avec ma chère sœur à qui je dois taper royalement sur les nerfs puisqu’elle me lance tout à un coup une insulte bien sentie. Fidèle à moi-même, j’étais chochotte et rapporteuse paraît-il étant enfant, je m’empresse d’aller répéter les mots de mon aînée à mes chers parents en grande conversation avec un monseigneur (pour vrai) de passage chez nous : Mammmmmmmmmmmmmman, P. m’a dit d’aller ch…! Oups! Ayoye! La honte.

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Les vœux d’anniversaire de mon père

Ces jours-ci, et depuis plusieurs mois déjà, on a du temps chez soi comme jamais. Dans un tel contexte où mon grand désir d’être ailleurs est relativement muselé, je me surprends à entreprendre des choses qui traînaient depuis longtemps. Me voici donc, par un beau samedi après-midi, bien installée au gros soleil sur le radeau déserté par Fiston (mon divan), à farfouiller encore une fois dans mes reliques soit, cette fois-ci de vieilles lettres d’amour/d’amitié, des cartes postales reçues il y a belle lurette, des cartes d’anniversaires qui remontent elles aussi au bon vieux temps, bref, ce genre de trucs.

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L’heure de la Souris

Après la naissance de mon Mini adoré, j’étais vraiment chamboulée. Entre autres bouleversements, j’ai commencé à me réveiller à l’aube, sans réussir à me rendormir ensuite. Malgré mes longues années d’insomnie, ça ne m’était jamais arrivé jusque-là. J’en ai fait des choses avant 7h à cette époque, croyez-moi, dont des pancakes vers 5h30, une première. J’ai aussi profité de ces instants bénis pour échanger avec ma chère sœur toujours réveillée aux aurores c’est-à-dire, dans notre jargon, à l’heure de la Souris (c’est mêlant, je le sais, mais dans cette expression la Souris, c’est elle).

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Peser, ou ne pas peser, sur le piton

Bon, vous ne le savez pas encore je crois, mais moi, je suis une téteuse. Je soupèse, je me questionne, je réfléchis… pratiquement avant de prendre chacune de mes décisions. Les hésitations, je connais. Et je vous le dis, c’est assez épuisant comme trait de caractère. Évidemment, c’est encore pire dans mes journées de déprime (je vous l’ai dit, j’ai des humeurs en dents de scie). La galère. Rien qu’à me demander pendant des heures je fais tu ci? je fais-tu ça?, je suis épuisée et une bonne partie de la journée y est passée. Évidemment aussi, si ça m’a évité de regretter certaines décisions prises trop rapidement, ça m’en a fait manquer, des occasions ou des deals, comme le dirait ma chère sœur.

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Ah, la technologie!

Moi, je suis peut-être paresseuse, mais ça ne me tente pas souvent (ça ne me tente jamais pour dire la vérité) d’apprendre à faire fonctionner de nouvelles babioles ou applications électroniques. J’haïs ben ça en fait. Et ma situation ne s’est pas amélioré avec les obligations reliées au télétravail (Teams et Zoom quand vous nous tenez). C’est pour ça que j’évite, autant que possible bien sûr, les appareils à nombreux pitons et les gadgets de toute sorte. C’est pour ça aussi que j’attends toujours que Fiston me fournisse enfin ma superbe coquille de blogue. Ainsi que ma liste de musique de course, réclamée au cours de l’été dernier.

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