Passion botanique

Aperçu du projet

Nos activités hors domicile étant somme toute assez limitées depuis plus d’un an, plusieurs se sont lancés dans l’embellissement de leur logis, réalisant enfin des projets reportés depuis une éternité. Or, côté rénovations j’ai assez donné, ce qui est une bonne chose puisque des projets d’envergure ne pourraient être réalisés dans mon cher appartement. J’ai par contre toute la latitude pour revamper mon décor (en faisant le moins de poussière possible) et adopter le hygge encore davantage. Cette tendance qui me convient tant, c’est Fifille qui m’y a initiée. Et c’est cette étincelle qui m’a conduite à séjourner chez les vikings avec ma chère amie Julie il y a près de deux maintenant. En bref, un intérieur hygge, c’est un cocon douillet et chaleureux (un terrier, dirait Fiston), aux couleurs apaisantes, où se côtoient des matériaux naturels – bois, céramique, fourrures, etc. – et des accessoires indispensables – bougies, couvertures, coussins et… plantes vertes!

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Ça y est, ma chère mère est vaccinée!

À 90 ans bien sonnés, ma chère mère était évidemment dans les clientèles priorisées pour recevoir le fameux vaccin anti-covid grâce auquel on devrait éventuellement sortir de notre grand encabanement collectif. L’opération se déroulant uniquement au Centre de foires au départ (j’haïs ça aller là) et Fifille étant motorisée, elle a donc pris les choses en main et obtenu rapidement un rendez-vous pour sa grand-mère. Mais il y avait un hic : il risquait d’y avoir de l’attente et mon héritière a un délai limité entre son départ du domicile familial et la prochaine tétée de mon Mini adoré. Avec le transport et tout, elle n’était pas certaine d’y arriver et, en raison de mon agenda de ce jour-là, je ne pouvais ni l’accompagner ni la remplacer.

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Vroum, vroum, vroum, Fiston s’envole et je retrouve ma bagnole!

Une beauté!

Je l’ai écrit il y a quelques jours, Fiston et sa Chérie emménageront ensemble cet été à quelques pas de mon propre terrier. Et, puisque l’élue de mon héritier a une voiture nettement plus rutilante que celle avec laquelle il se déplace lui-même et qui, en théorie, m’appartient, j’aurai aussi le grand bonheur de récupérer sa monture. Parce qu’après tout, en ville, une auto, c’est bien, mais deux, c’est trop.

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Être ou ne pas être fière pet

Ceux qui me connaissent le savent, je suis loin d’être une carte de mode comme le dirait ma chère mère qui, elle, était tout le contraire au temps de sa jeunesse. Fière pet, elle l’était et elle se faisait un devoir d’être toujours d’une élégance absolue. C’est d’ailleurs sans doute pour partager avec nous sa passion de la mode, qu’elle nous confectionnait, à ma chère sœur et moi lorsque nous étions petites, des tenues au goût discutable de l’époque.

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Le mal des transports et moi

Tant qu’à parler de honte parentale, allons-y encore plus à fond. Alors, quand j’étais toute petite, je souffrais de ce qu’on appelle le mal des transports. En clair, je vomissais à chaque fois que nous allions quelque part un peu plus loin que le coin de la rue en famille. Ah! Que de beaux souvenirs! Sûrement encore davantage pour ma chère sœur, qui partageait la banquette arrière de la voiture familiale avec moi, et pour ma chère mère, responsable de ramasser les dégâts. On aura compris que mon cher père, qui conduisait évidemment la bagnole, était épargné de cette tâche.

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Ah, la technologie!

Moi, je suis peut-être paresseuse, mais ça ne me tente pas souvent (ça ne me tente jamais pour dire la vérité) d’apprendre à faire fonctionner de nouvelles babioles ou applications électroniques. J’haïs ben ça en fait. Et ma situation ne s’est pas amélioré avec les obligations reliées au télétravail (Teams et Zoom quand vous nous tenez). C’est pour ça que j’évite, autant que possible bien sûr, les appareils à nombreux pitons et les gadgets de toute sorte. C’est pour ça aussi que j’attends toujours que Fiston me fournisse enfin ma superbe coquille de blogue. Ainsi que ma liste de musique de course, réclamée au cours de l’été dernier.

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L’élixir et moi

J’en ai peut-être déjà parlé, mais quand la saloperie est arrivée dans ma vie, elle l’a fait de façon fracassante. L’heure était grave. Et moi, qui me tiens habituellement le plus loin possible des médecins et des médicaments, je n’ai pas trop eu le choix de laisser de côté mes grands principes de traitements les plus naturels possibles. Il fallait agir, et vite. Deux choix de médications biologiques mais assez terrorisantes dans mon cas s’offraient à moi : l’une par injections, que je pouvais m’administrer toute seule de façon régulière, et la seconde, par perfusions réalisées plus sporadiquement à l’hôpital. Par souci d’indépendance, j’ai opté pour la première. Et l’aventure des piqûres à toutes les deux semaines, puis à toutes les semaines, a commencé.

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Ma chère mère et sa neige

J’en ai déjà parlé, ma chère mère demeure encore toute seule dans sa maison, comme elle dit si bien, à 90 ans bien sonnés. Elle a une santé de fer, mais commence à en perdre des bouts. Dans la foulée du confinement qui a un peu bousculé les choses, ma chère sœur et moi, on a donc décidé de prendre un peu ses affaires en main. Mon aînée s’occupe de son épicerie en ligne et des achats de babioles diverses et moi, ben, je paie les factures. Des ratées ont en effet pu être observées au cours de l’année chez différents fournisseurs.

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Toffe, c’est beau une femme qui toffe!

J’ai toujours détesté cette expression maternelle. Mais bon, ma mère, elle, elle l’a suivie à la lettre puisqu’elle est toujours en vie et pratiquement en plein forme à 90 ans. 0 médicament (je vous le jure), jamais opérée, jamais de séjour à l’hôpital sauf pour ses deux accouchements. Rien, niet, nada. Ça nous fait d’ailleurs un peu (beaucoup) envie Fifille, opérée par deux fois avant 25 ans, et moi, diagnostiquée malade chronique à 50. Elle a aussi toffé, c’est le cas de le dire, 33 ans de vie commune avec mon cher père. Ce qui, en soit, est déjà un grand exploit. L’inverse étant vrai aussi.

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