Les caves sont pas toutes en ciment!

Je l’ai déjà écrit, mon cher papa avait des dictons bien à lui et très peu de patience avec ceux qu’il qualifiait de caves. Cette courte phrase lapidaire, il la ressortait donc à l’occasion. Et elle est entrée dans nos annales familiales, ma chère sœur et moi aimant bien nous en servir aussi, en dignes héritières de cet homme qui ne l’envoyait pas dire quand quelque chose ne faisait pas son affaire.

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Passion botanique

Aperçu du projet

Nos activités hors domicile étant somme toute assez limitées depuis plus d’un an, plusieurs se sont lancés dans l’embellissement de leur logis, réalisant enfin des projets reportés depuis une éternité. Or, côté rénovations j’ai assez donné, ce qui est une bonne chose puisque des projets d’envergure ne pourraient être réalisés dans mon cher appartement. J’ai par contre toute la latitude pour revamper mon décor (en faisant le moins de poussière possible) et adopter le hygge encore davantage. Cette tendance qui me convient tant, c’est Fifille qui m’y a initiée. Et c’est cette étincelle qui m’a conduite à séjourner chez les vikings avec ma chère amie Julie il y a près de deux maintenant. En bref, un intérieur hygge, c’est un cocon douillet et chaleureux (un terrier, dirait Fiston), aux couleurs apaisantes, où se côtoient des matériaux naturels – bois, céramique, fourrures, etc. – et des accessoires indispensables – bougies, couvertures, coussins et… plantes vertes!

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L’art de se déposer avec un bon café

Ah! prendre un bon café, quel plaisir! Latte, souvent, espresso, souvent aussi, tous arrosés d’une bonne rasade de sirop d’érable. Miam, comme le dirait Fifille. Et bien que j’aie toujours beaucoup aimé le café, le plaisir est encore plus fort depuis que j’ai renoué avec lui après m’en être privée dans les années qui ont suivi la saloperie. J’en apprécie désormais chaque goutte bien sucrée.

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La Journée internationale des femmes 2021: on s’en souviendra longtemps

Chaque année, je me fais un devoir de souligner, sinon de célébrer la Journée internationale des femmes. Habituellement avec Fifille (souvent en fait) ou mes amies, toujours partantes pour festoyer. Or, cette année, comme vous vous en doutez, les célébrations ont été un peu différentes : j’ai passé la journée avec l’Amoureux. Une splendide journée d’ailleurs : ensoleillée, printanière, remplie d’air et d’un grand vent de liberté, peut-être provisoire, mais de liberté quand même. Parce qu’aujourd’hui, c’était aussi un moment très attendu : la région passait en zone orange et nous avec elle. Ah!!!!!!!! Hourra!!!!!!!!!!! Enfin!!!!!!!!!!! Je vais pouvoir fréquenter à nouveau mes chers cafés et, même masquée et purellée, je jubile. Et je ne suis pas la seule.

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Range-toi Caillette!

Moi, quand l’Amoureux conduit sa bagnole, j’aime bien mieux être dedans, avec lui, que devant lui dans une autre voiture. Car s’il a bien des qualités et tout de même plus de patience que moi en général (ce qui n’est pas bien difficile, j’en conviens), il se transforme légèrement au volant lorsqu’il a le grand malheur de devoir suivre sur plus d’un kilomètre un chauffeur ou une chauffeuse du dimanche qui ne roule pas assez vite à son goût. La galère, quand même. Lui qui est déjà bien silencieux ne souffle plus un mot : l’heure est grave. Il doit demeurer concentré pour ne pas manquer le tant attendu futur espace de dépassement.

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Être ou ne pas être fière pet

Ceux qui me connaissent le savent, je suis loin d’être une carte de mode comme le dirait ma chère mère qui, elle, était tout le contraire au temps de sa jeunesse. Fière pet, elle l’était et elle se faisait un devoir d’être toujours d’une élégance absolue. C’est d’ailleurs sans doute pour partager avec nous sa passion de la mode, qu’elle nous confectionnait, à ma chère sœur et moi lorsque nous étions petites, des tenues au goût discutable de l’époque.

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Cocotte et sa crête

Par les temps froids qui courent, Cocotte, l’une de nos trois poulettes domestiques en arrache avec sa crête qui faisait pourtant toute sa fierté au temps chaud. Elle a perdu de son panache, c’est le moins qu’on puisse dire, sa parure ayant gelé et ratatiné par la suite. Il faut dire que Cocotte et ses colocs, Colette et Coquette, sont des poules à part des autres selon ma chère mère qui n’y connaît pas grand-chose. Elles passent pratiquement toutes leurs journées dehors, dans l’espace extérieur de leur poulailler, alors qu’elles pourraient se la couler plus douce, près de l’ampoule destinée à réchauffer leur pondoir.

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La vie est si belle à vélo!

Ah…le vélo. Quel plaisir! Dès que je me retrouve au guidon de mon bicyle à pédales, je suis à nouveau adolescente. La sensation de liberté ressentie est toujours la même, intacte. C’est d’ailleurs la même chose quand je pratique le ski alpin. Bien que je sois loin d’être une championne, dès la première descente, je suis grisée. J’ai 15 ans d’un seul coup. On n’oublie jamais nos grands plaisirs de jeunesse. Ils sont si ancrés en nous qu’ils réapparaissent, toujours aussi intenses, dès le premier coup de pédales, le premier virage ou la première note. Car c’est la même chose pour la musique. J’en ai d’ailleurs eu une nouvelle démonstration tout récemment, l’Amoureux ayant installé une table tournante chez moi pendant les Fêtes pour que je puisse écouter à nouveau mes vieux vinyles. En quelques instants, transportée par Deux autres bières qui résonnait (très fort) dans mon cher appartement, je ne me revoyais pas dans le sous-sol de la maison familiale de mon enfance, j’y étais.

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Peser, ou ne pas peser, sur le piton

Bon, vous ne le savez pas encore je crois, mais moi, je suis une téteuse. Je soupèse, je me questionne, je réfléchis… pratiquement avant de prendre chacune de mes décisions. Les hésitations, je connais. Et je vous le dis, c’est assez épuisant comme trait de caractère. Évidemment, c’est encore pire dans mes journées de déprime (je vous l’ai dit, j’ai des humeurs en dents de scie). La galère. Rien qu’à me demander pendant des heures je fais tu ci? je fais-tu ça?, je suis épuisée et une bonne partie de la journée y est passée. Évidemment aussi, si ça m’a évité de regretter certaines décisions prises trop rapidement, ça m’en a fait manquer, des occasions ou des deals, comme le dirait ma chère sœur.

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La ménopause et ses effets collatéraux

Bon, vous le savez, la ménopause, elle m’en fait arracher depuis quelques mois déjà, avec tous ses aléas bien documentés. Or, depuis quelques jours, des phénomènes nouveaux et beaucoup moins publicisés sont apparus dans ma vie de grand-maman confinée depuis une éternité. Le dernier en lice : une irrésistible envie de tarte au sucre. J’en ai rêvé éveillée pendant trois nuits, c’est vous dire. Et c’est d’autant plus étonnant pour moi, car :

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