Le Nutella et moi

L’Amoureux et moi, on cuisine plein de trucs : ketchups divers, relish, salsa, betteraves, tomates, compotes et j’en passe. Notre production est essentiellement pour nous deux (l’homme adore voir les pots pleins s’accumuler sur ses tablettes) mais, à l’occasion, nous la partageons avec des êtres chers triés sur le volet et qui l’apprécieront. Parmi ceux-ci, Fifille, gourmande et épicurienne avertie, est notre meilleure cliente. Elle dit toujours « miam, oui j’en veux ». Et ça me fait vraiment plaisir de remplir ma sacoche de vélo à ras-bord et hop, d’aller leur livrer tout ça à elle, son Chéri et mon Mini adoré. Et parfois, elle me rend la pareille et me fait découvrir ses trouvailles santé, sans produit laitier, gluten, soya, additifs et cochonneries diverses. Car voyez-vous, pour l’amour de son souriceau, Fifille a dû éliminer plusieurs aliments et condiments de son alimentation. Résultat : elle et son Chéri cuisinent pratiquement tout et ce qui entre dans leur panier d’épicerie est scruté à la loupe.

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T’sais quand tu vas t’acheter des meubles…

À la suite de ma séparation, j’ai dû magasiner certains meubles et électroménagers. L’horreur, pour moi, qui déteste procéder à ce genre d’achats plates mais coûteux. Comme j’avais laissé la bagnole derrière moi en quittant le domicile conjugal, et que les magasins où l’on retrouve ce genre de choses sont excentrés, ces grosses emplettes ont été effectuées en compagnie de ma chère sœur ou de l’Ex, qui étaient à l’époque tous les deux motorisés.

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Mon colis qui sent bon

Moi, j’aime les savons. Surtout les artisanaux, parfumés aux agrumes. Ma chère Fifille est comme moi et, à son invitation, on a même suivi ensemble, il y a un an environ, un atelier de confection de savons maison. Le hic, c’est que comme on n’a pas débuté immédiatement notre production (négligence d’abord, grossesse et allaitement de mon Mini adoré ensuite), on a pas mal tout oublié. Du moins c’est mon cas. Donc, je continue d’encourager, comme le dirait ma chère mère, mes savonneries chéries.

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Aller bambocher quelque part

En ces temps de grand confinement, la bambocheuse en moi en arrache. À part les endroits extérieurs publics (parcs, rues et ruelles), les lieux intéressants où aller traînasser se font rares. Et moi, je ne suis pas très sorteuse, comme le dit ma chère mère, mais j’aimais bien avoir retrouver un peu de liberté au cours de l’été et, surtout, avoir repris mes bonnes fréquentations. Prudemment bien sûr. Et il me manque, tous ces endroits chéris.

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Avoir la paix

Je me souviens que dès le début des études secondaires de Fifille (il me semble que c’était aussi l’année où je célébrais (façon de parler) mes 40 ans, je m’étais mise à me souhaiter à chaque nouvel an d’avoir enfin la paix au cours des mois à venir. Il faut dire que ma vie était plus que trépidante à l’époque : job prenant, mari à son compte, Fiston au primaire, Fifille en début d’adolescence ET rénovations incessantes, encombrantes (tsais quand tu as ton futur bain dans ta salle à dîner pendant des semaines) et salissantes. Je commençais à réaliser que, dans le fond, j’avais mon cristi de voyage.

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Tsais, quand tu trouves que ta facture de télécommunication te coûte un bras…

Durant les années ayant suivi ma séparation, je me sentais pauvre et ma situation financière, qui ne m’avait jamais préoccupée jusqu’à ce moment, m’inquiétait passablement. J’aime bien croire que mes réflexes de frugaliste actuels viennent de cette période un peu trouble. Quoique qu’à bien y penser, frugaliste, terme nettement plus élégant que cheap, je l’étais déjà bien avant.

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Heureux les creux

Mon cher papa était un homme sérieux, ce qu’il ne l’empêchait pas de nous servir régulièrement ses dictons préférés. « Heureux les creux », sans la suite bien connue, était l’un ceux-là. Et je l’ai adopté. Car non seulement ils sont heureux, les creux, mais je les envie, moi qui m’informe sur tout, vois tout, entends presque tout, devine et anticipe pratiquement tout. Je me dis qu’ils doivent avoir le cerveau, et la vie au passage, nettement plus léger. Vérifier pour ne pas se tromper (j’achète tu ci ou ça plutôt?), lire, lire et lire encore en les comparant les avis des consommateurs et des voyageurs, cuisiner en combinant différentes recettes entre elles pour arriver à mieux, eh bien tout ça, ça prend un temps fou.

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Le boxeur et moi

Battons le fer tandis qu’il est chaud. Comme je l’ai écrit hier, j’ai surtout développé mes capacités intellectuelles, au fil de mes longgggggggggggggues et peu lucratives études, et de mon parcours professionnel en tant que bibliothécaire. Or, vous le savez certainement d’expérience, il y a un bout à tout et ce bout, je l’ai atteint il y a un peu plus de cinq ans. Tannée, tannée, tannée de me casser la tête, fatiguée, fatiguée, fatiguée de tout ça. Il était plus que temps de laisser plus de place au corps, car oui oui, j’en avais un aussi. Je suis gauche, c’est vrai, et peu douée pour les sports, mais bon, de l’énergie à passer et du mauvais à évacuer, j’en avais à la pochetée (comme le dirait ma chère mère).

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