L’heure de la Souris

Après la naissance de mon Mini adoré, j’étais vraiment chamboulée. Entre autres bouleversements, j’ai commencé à me réveiller à l’aube, sans réussir à me rendormir ensuite. Malgré mes longues années d’insomnie, ça ne m’était jamais arrivé jusque-là. J’en ai fait des choses avant 7h à cette époque, croyez-moi, dont des pancakes vers 5h30, une première. J’ai aussi profité de ces instants bénis pour échanger avec ma chère sœur toujours réveillée aux aurores c’est-à-dire, dans notre jargon, à l’heure de la Souris (c’est mêlant, je le sais, mais dans cette expression la Souris, c’est elle).

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Mon cher Tonton, c’est à ton tour…

Nous nous sommes rencontrés à ma onzième journée d’existence, à l’occasion de mon baptême, programmé le jour de son anniversaire. Alors qu’il célébrait ses vingt-cinq ans, il avait accepté de jouer le rôle de mon parrain salaud (comme le dit ma chère mère), le vrai parrain étant alors à l’étranger avec ma chère marraine. Je ne sais pas si c’est à partir de cette rencontre, où plutôt des suivantes (puisqu’il avait la chance de résider dans la même ville que nous lors de ses études de médecine, il nous a gardées à l’occasion, ma chère sœur et moi), mais une relation particulière s’est tissée peu à peu par la suite entre nous. Bien que j’aime vraiment beaucoup (et c’est peu dire) tous les frères et sœurs de ma chère mère, il a toujours été mon best (comme le disent les jeunes).

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Mon crooner et moi

Depuis le début de notre encabanement, dont nous devrions (si la tendance se maintient bien sûr) célébrer en grande pompe (façon de parler) le premier anniversaire en mars prochain, j’ai adopté quelques nouvelles habitudes. Dont celle dont je ne pourrais plus me passer d’écouter de la musique, dès mon lever du lit et pratiquement jusqu’à mon retour sous la couette. Et, comme vous savez déjà, j’haïs ça me casser le bicycle. Pour mes sélections musicales, je m’en remets donc, et avec le plus grand des bonheurs, à des animateurs de radio qui s’y connaissent et qui font leur job avec grand enthousiasme et une passion contagieuse. Et parmi ceux-ci, j’ai bien sûr mon préf, mon chouchou, celui dont je ne pourrais plus me passer, et j’ai nommé : mon cher Claude.

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Mon mini a six mois déjà et Fifille et moi, on papote

Ma petite merveille à moi a eu six mois hier et moi, j’ai célébré (façon de parler) cette même journée mes cinquante et quelques années. Ouf! Le temps passe vite. Lui, il est toujours aussi merveilleux bien sûr (et même de plus en plus puisque j’ai bien l’impression qu’il me reconnait désormais), et moi, eh bien que voulez-vous, j’essaie de bien me conserver. Parlant de conserver, j’ai aussi conservé la bonne habitude, tout à fait essentielle pour ma santé mentale par les temps qui courent, d’aller visiter Fifille, son Chéri et leur héritier chaque samedi matin.

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Je me souviens de toi, Nathalie

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’une femme hors du commun que j’ai eu la chance de côtoyer régulièrement il y a quelques années. Bien que ce soit arrivé il y a quelques mois déjà, j’ai appris son décès la semaine dernière. Quelle tristesse. Je la savais à nouveau malade depuis mai dernier mais, bien naïvement, j’étais certaine (ou du moins j’aimais espérer) qu’elle allait s’en sortir, une fois de plus.

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Avoir l’air (ou pas) d’une grande feluette

Vous le savez j’imagine, ce n’est pas pour rien que Fiston m’a surnommée la Souris, je suis de format miniature. Bien sûr, les années aidant, je m’y suis faite, à ma morphologie de petite, que voulez-vous, c’est quand même ça qui est ça. Et une fois passé 50 ans, c’est plutôt rare de se faire écoeurer avec ce genre de détail comme lorsqu’on avait le grand bonheur d’être à l’école secondaire. Il y a par contre quelques hics à être un peu hors normes, dont celui tout de même assez embêtant d’avoir toutes les misères du monde à s’habiller. Car, même en temps de confinement, il y a un bout à tout et ce bout, mes chers leggins de ville (vs de course) l’ont atteint. Ils sont désormais tellement troués que j’ai peur de les rompre vraiment chaque fois que je les enfile. Vous me direz : « Ben là, qu’attends-tu? En a plein dans les magasins! ». Erreur erreur : oui, il y a plein, c’est vrai, mais à ma taille, nenni, niet nada. Oublie ça, ma petite, et porte autre chose. J’en ai eu la preuve, encore une fois, tout récemment.

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La ménopause et ses effets collatéraux

Bon, vous le savez, la ménopause, elle m’en fait arracher depuis quelques mois déjà, avec tous ses aléas bien documentés. Or, depuis quelques jours, des phénomènes nouveaux et beaucoup moins publicisés sont apparus dans ma vie de grand-maman confinée depuis une éternité. Le dernier en lice : une irrésistible envie de tarte au sucre. J’en ai rêvé éveillée pendant trois nuits, c’est vous dire. Et c’est d’autant plus étonnant pour moi, car :

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Ah, la technologie!

Moi, je suis peut-être paresseuse, mais ça ne me tente pas souvent (ça ne me tente jamais pour dire la vérité) d’apprendre à faire fonctionner de nouvelles babioles ou applications électroniques. J’haïs ben ça en fait. Et ma situation ne s’est pas amélioré avec les obligations reliées au télétravail (Teams et Zoom quand vous nous tenez). C’est pour ça que j’évite, autant que possible bien sûr, les appareils à nombreux pitons et les gadgets de toute sorte. C’est pour ça aussi que j’attends toujours que Fiston me fournisse enfin ma superbe coquille de blogue. Ainsi que ma liste de musique de course, réclamée au cours de l’été dernier.

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L’élixir et moi

J’en ai peut-être déjà parlé, mais quand la saloperie est arrivée dans ma vie, elle l’a fait de façon fracassante. L’heure était grave. Et moi, qui me tiens habituellement le plus loin possible des médecins et des médicaments, je n’ai pas trop eu le choix de laisser de côté mes grands principes de traitements les plus naturels possibles. Il fallait agir, et vite. Deux choix de médications biologiques mais assez terrorisantes dans mon cas s’offraient à moi : l’une par injections, que je pouvais m’administrer toute seule de façon régulière, et la seconde, par perfusions réalisées plus sporadiquement à l’hôpital. Par souci d’indépendance, j’ai opté pour la première. Et l’aventure des piqûres à toutes les deux semaines, puis à toutes les semaines, a commencé.

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Ma chère physio et moi

J’en ai déjà parlé, mais que voulez-vous, mes différentes blessures sont toujours d’actualité Attribuables soit …

  • au confinement et au fait que, quand même, on bouge un peu moins
  • au pilates que j’ai négligé depuis ce temps
  • au télétravail où on n’est quand même pas toujours très bien installé
  • à l’entraînement pré-marathon peut-être un peu trop ardue pour ma carcasse
  • (ou tiens) aux aléas qui sont arrivés en même temps

… elles sont là, nombreuses et bien présentes. Et je rends visite à ma chère physio et son assistante de façon régulière.

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