Je me souviens de toi, Nathalie

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’une femme hors du commun que j’ai eu la chance de côtoyer régulièrement il y a quelques années. Bien que ce soit arrivé il y a quelques mois déjà, j’ai appris son décès la semaine dernière. Quelle tristesse. Je la savais à nouveau malade depuis mai dernier mais, bien naïvement, j’étais certaine (ou du moins j’aimais espérer) qu’elle allait s’en sortir, une fois de plus.

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L’élixir et moi

J’en ai peut-être déjà parlé, mais quand la saloperie est arrivée dans ma vie, elle l’a fait de façon fracassante. L’heure était grave. Et moi, qui me tiens habituellement le plus loin possible des médecins et des médicaments, je n’ai pas trop eu le choix de laisser de côté mes grands principes de traitements les plus naturels possibles. Il fallait agir, et vite. Deux choix de médications biologiques mais assez terrorisantes dans mon cas s’offraient à moi : l’une par injections, que je pouvais m’administrer toute seule de façon régulière, et la seconde, par perfusions réalisées plus sporadiquement à l’hôpital. Par souci d’indépendance, j’ai opté pour la première. Et l’aventure des piqûres à toutes les deux semaines, puis à toutes les semaines, a commencé.

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Ma chère Fifille, c’est à ton tour…

Aujourd’hui, ma chère fille, mon aînée, célèbre ses 28 ans. Ouch! J’avoue que ça ne me rajeunit pas. Mais quand je regarde tout le chemin qu’elle a parcouru depuis qu’elle aussi elle était toute mini, je suis impressionnée et tellement fière que j’en dois être insupportable. Sans compter qu’en mettant au monde mon Mini adoré, elle m’a donné la chance de tomber amoureuse folle à nouveau. Et de devenir une grand-maman (ayoye, quand même) complètement gaga.

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Y a toujours ben un bout à se laisser empissetter!

Les aléas, je vous le dis, ont parfois des avantages. Comme celui d’être justifiée d’avoir une humeur plus à pic, disons-le poliment. Et de ne pas l’envoyer dire quand la coupe déborde. Et ça, bien que ça doit couler dans mes veines, grâce aux réparties assassines de mon cher père, qui n’avait pas que des amis, c’est tout à fait nouveau pour moi. Car voyez-vous, j’ai été bien élevée. Ce qui veut dire, en clair, pour une femme de mon âge : ne fais pas de vagues, même si les autres t’emmerdent royalement et n’ont rien à faire de tes histoires pourtant palpitantes, reste zen et tout sourire. Comme si, pour être appréciée, il fallait à tout prix faire la carpette et se fondre dans le décor. Ça peut faire un temps, j’en conviens et, surtout, ça sauve bien des malaises entre amis ou en famille. Mais bon, que voulez-vous, une fois les aléas installés (ah ah, elle a le dos large, la ménopause), ça sort tout seul. Et vlan! La revanche est douce au cœur de la sauvage qui a refoulé ses répliques cinglantes depuis des années pour ne pas avoir à courir chez la psy, comme sa grande amie après un souper bien arrosé où elle s’était enfin exprimée (un peu trop vivement).

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Le point de la colère

Comme cette expression me parle. La révélation a été fulgurante et ne m’a pas quittée depuis.

Vivre, la peur au ventre : la grande débâcle

Allez, je me lance. Je vais patauger, et vous avec moi.

Plus d’un an plus tard, je peux commencer à l’écrire. À en parler, de cette saloperie (pardon pardon) qui s’est invitée dans ma vie. Vivre, la peur au ventre, il faut quand même le faire. C’est une chose de basculer, c’en est une autre de se relever. La route est longue et les faux pas sont nombreux.

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