Histoires de plomberie

Outre le fait qu’il est situé sur une rue où passent tous les camions de déneigement de la ville en pleine nuit (ainsi que les chars allégoriques du Carnaval, mais bon) et qu’il est très moyennement ventilé par temps de canicule, mon cher appartement n’a que des qualités à mes yeux. Au cœur d’un quartier que j’adore, à distance de marche (ou de vélo) de mes principaux centres d’intérêt (mon cher campus, mes rues commerciales préférées ET le logis de Fifille, son Chéri et mon Mini adoré), tranquille, avec rangement, muni d’une immense salle de bain, etc. etc. Depuis mon emménagement dans ce terrier, qui faisait aussi bien l’affaire de Fiston quand nous avions le grand bonheur de cohabiter, tout s’est donc passé à merveille. Ou presque. Le presque étant relié à différents problèmes de plomberie qui me sont tombés sur la tête (littéralement) au fil du temps.

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L’héritage de mon oncle

Durant mes années plus rebelles pré et post séparation, je me suis acheté plusieurs breloques en or chacune représentant quelque chose de significatif pour moi à l’époque : une coureuse, bien sûr, une mini tour Eiffel acquise en 2014 lors de mon premier vrai voyage à Paris avec une amie (j’ai offert la même à ma chère sœur pour ses cinquante ans), un palmier (j’ai une grande passion pour les palmiers depuis mon tout premier séjour en Floride), un gant de boxe et le symbole om du yoga. Je les portais toutes en même temps, réparties sur trois chaînes en or qui ont pendu à mon cou pendant des années. Les tumultes s’étant apaisés, ce temps est révolu et je les ai abandonnés un à un, mes ornements, sauf la plus petite des chaînes que je porte toujours, car le petit cœur en or offert par Fiston en personne il y a plusieurs années déjà, y est attaché.

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La vie est si belle à vélo!

Ah…le vélo. Quel plaisir! Dès que je me retrouve au guidon de mon bicyle à pédales, je suis à nouveau adolescente. La sensation de liberté ressentie est toujours la même, intacte. C’est d’ailleurs la même chose quand je pratique le ski alpin. Bien que je sois loin d’être une championne, dès la première descente, je suis grisée. J’ai 15 ans d’un seul coup. On n’oublie jamais nos grands plaisirs de jeunesse. Ils sont si ancrés en nous qu’ils réapparaissent, toujours aussi intenses, dès le premier coup de pédales, le premier virage ou la première note. Car c’est la même chose pour la musique. J’en ai d’ailleurs eu une nouvelle démonstration tout récemment, l’Amoureux ayant installé une table tournante chez moi pendant les Fêtes pour que je puisse écouter à nouveau mes vieux vinyles. En quelques instants, transportée par Deux autres bières qui résonnait (très fort) dans mon cher appartement, je ne me revoyais pas dans le sous-sol de la maison familiale de mon enfance, j’y étais.

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L’heure de la Souris

Après la naissance de mon Mini adoré, j’étais vraiment chamboulée. Entre autres bouleversements, j’ai commencé à me réveiller à l’aube, sans réussir à me rendormir ensuite. Malgré mes longues années d’insomnie, ça ne m’était jamais arrivé jusque-là. J’en ai fait des choses avant 7h à cette époque, croyez-moi, dont des pancakes vers 5h30, une première. J’ai aussi profité de ces instants bénis pour échanger avec ma chère sœur toujours réveillée aux aurores c’est-à-dire, dans notre jargon, à l’heure de la Souris (c’est mêlant, je le sais, mais dans cette expression la Souris, c’est elle).

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Mon crooner et moi

Depuis le début de notre encabanement, dont nous devrions (si la tendance se maintient bien sûr) célébrer en grande pompe (façon de parler) le premier anniversaire en mars prochain, j’ai adopté quelques nouvelles habitudes. Dont celle dont je ne pourrais plus me passer d’écouter de la musique, dès mon lever du lit et pratiquement jusqu’à mon retour sous la couette. Et, comme vous savez déjà, j’haïs ça me casser le bicycle. Pour mes sélections musicales, je m’en remets donc, et avec le plus grand des bonheurs, à des animateurs de radio qui s’y connaissent et qui font leur job avec grand enthousiasme et une passion contagieuse. Et parmi ceux-ci, j’ai bien sûr mon préf, mon chouchou, celui dont je ne pourrais plus me passer, et j’ai nommé : mon cher Claude.

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Être ou ne pas être palotte

Être palotte (sans accent circonflexe sur le « a »), comme le dit si bien ma chère mère, ce n’est pas un compliment, du moins dans ma famille. Je ne sais pas si vous connaissez l’expression, mais ça veut dire être malhabile, gauche, peu adroit. Bref, vous avez compris. J’en ai déjà parlé, c’était le cas de mon cher père, plutôt intellectuel et très très peu manuel, même s’il adorait fréquenter les quincailleries et se munir des différents outils nécessaires aux menus travaux domestiques. Et vous le devinez j’imagine, c’est aussi mon cas (merci merci à mes gènes paternels), la très grande majorité du temps.

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Ode à feu Chatoune

Sympathique…

Quand j’étais enfant, je rêvais d’avoir un chat. Hélas, mes chers parents étaient loin de partager ce grand fantasme de petite fille et seuls des poissons ont pu s’ébattre vivants dans notre chaumière. Mon cher père avait en outre la fâcheuse habitude d’acheter les plus hideux de tout le petshop. Je n’ai jamais compris pourquoi. Jusqu’à ce qu’il finisse par les tuer tous d’un coup après avoir eu la bonne idée de mettre des cubes de glace dans leur aquarium par temps de canicule. Mais je m’égare et je reviens aux chats. C’est donc avec une grande fébrilité que l’Ex et moi, à l’aube d’emménager dans notre premier appartement assez taudis merci, on avait été chez une amie pour choisir notre minou à nous et j’ai nommé : Simone. Comme dans Simone, la cochonne, monte en haut que j’te savonne, etc. etc. que ma chère soeur aimait bien fredonner. Comme elle était légèrement agressive (la cristi de chatte, pas ma soeur), nous avons dû la donner en adoption après la naissance de Fifille dont elle semblait un peu jalouse. Fin de l’histoire.

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Peser, ou ne pas peser, sur le piton

Bon, vous ne le savez pas encore je crois, mais moi, je suis une téteuse. Je soupèse, je me questionne, je réfléchis… pratiquement avant de prendre chacune de mes décisions. Les hésitations, je connais. Et je vous le dis, c’est assez épuisant comme trait de caractère. Évidemment, c’est encore pire dans mes journées de déprime (je vous l’ai dit, j’ai des humeurs en dents de scie). La galère. Rien qu’à me demander pendant des heures je fais tu ci? je fais-tu ça?, je suis épuisée et une bonne partie de la journée y est passée. Évidemment aussi, si ça m’a évité de regretter certaines décisions prises trop rapidement, ça m’en a fait manquer, des occasions ou des deals, comme le dirait ma chère sœur.

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Ah… souvenirs, souvenirs : mes enfants, mes amours

Quand j’ai quitté le domicile conjugal, j’ai laissé bien des choses derrière moi. Dont plusieurs boîtes de livres et de souvenirs d’enfance auxquels pourtant je tiens toujours autant. Je suis aussi partie sans qu’on ait eu le courage de regarder, pour se les séparer, les milliers de photos de famille que l’Ex (surtout) avait prises pendant toutes nos années de vie commune. Plus de cinq ans plus tard, les sutures sont assez solides (du moins aimons-nous le croire) pour nous permettre de le faire enfin. C’est donc à un Ex souriant mais encombré d’une bonne partie de mes reliques ET d’une clé USB renfermant plus de cinq milles de nos photos (oui oui, sans farce) que j’ai ouvert ma porte hier soir, tout sourire moi aussi.

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Boohoo!!!!!! Halloweeeeeeeeeeeeen!

Fiston s’étant annoncé pour le souper (je ne rappelle plus la dernière fois où c’est arrivé), Halloween oblige, j’ai gossé une citrouille ce matin. Avec tout mon talent. Bien sûr, à 22 ans, je suis pas mal certaine que ça l’aurait laissé de glace, mon benjamin, cette délicate attention, mais bon, on ne le saura jamais. L’un de ses collègues-conseillers-aux-ventes-en formation a été testé positif à la cristi de covid et je préfère tenir mon héritier à distance. Mais il me manque vraiment vraiment beaucoup.

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