Chions donc! Fiston est devenu fonfon!

Décembre 2022 : dernier examen!

Comme j’ai de la difficulté à reprendre un certains rythme dans mes tribulations et que le temps fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiile, vous ne le savez certainement pas, mais Fiston a terminé son bac (B.A.A.) en décembre dernier. Et je lui tire mon chapeau, à Fiston, puisqu’il a réussi à tenir le coup malgré la cristi de covid qui l’a empêché de fréquenter mon si cher campus et privé du sentiment d’appartenance à une cohorte. Mais bon, il a fini, il a fini : Alleluia!!!!!!!!

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Le voici donc au début de 2023 à entreprendre des démarches en vue de se trouver une vraie job. Avec une fougue fluctuante, il envoie sa candidature et son maigre cv à différents endroits triés sur le volet. Car il est sélectif, Fiston. Il ne veut pas travailler n’importe où, LUI. Faire comme l’Ex et moi, pourtant relativement fiers de notre parcours et de notre travail sur le campus (toujours le même), ou encore moins comme sa sœur, Fifille en personne, et avoir un petit emploi sans envergure, entre deux paravents, 35 heures par semaine, cloué devant un ordi. Ark! Trop peu pour lui, cette misérable petite vie. Il vise plus haut, plus loin, plus fort. Ben coudonc, tant mieux. Comme il y a pénurie de main d’œuvre, il a des chances d’y arriver et de nous venger tous de la médiocrité où nous nous sommes enlisés sans même le savoir.

Et pourtant… parmi les emplois reluqués par mon héritier, certains appartiennent à la catégorie qu’il a judicieusement baptisée les jobs de marde. En vieille routière qui connaît bien ses humeurs et ses points de vue changeants, je ne commente pas l’affaire. Mais ça, c’était avant lundi le 13 mars. Parce ce lundi-là, M. le futur fonfon, passait une entrevue-discussion toute peinarde avec son futur gestionnaire qui l’a embauché sur le champ pour œuvrer dans un ministère sis sur la colline parlementaire, haut lieu de rassemblement de fonfons. Il faut dire que Fiston avait mis toutes les chances de son côté et accepter de retirer ses parures pour l’occasion : exit donc les boucles d’oreilles et la grosse chaîne (!) qui l’ornent habituellement. Pour les tattoos, que voulez-vous, ça vient avec la bête. Et tout à coup, le discours change un peu : quelle chance il a : une vraie job, à dix minutes à pied de son terrier, avec de bonnes conditions, dont le télétravail évidemment, etc. Hum.

C’est décidé, il faut souligner ce virage et, surtout, remettre un peu la monnaie de sa pièce à Fiston : j’organise sous peu un souper de fonfons, l’Ex, Fifille, Fiston lui-même et moi appartenant tous désormais à cette catégorie. Au cas où vous auriez des idées, on se cherche des recettes pour l’occasion. Toujours aussi créative, Fifille a pensé à de la bouffe ordinaire sur un plateau de cafétéria et franchement, ça m’inspire.

Quand tu réalises que Fiston commencera son parcours professionnel là-même où ton cher papa a conclu le sien il y a plusieurs décennies déjà, tu peux y croire, oui, les anges existent.

Vroum, vroum, vroum, Fiston s’envole et je retrouve ma bagnole!

Une beauté!

Je l’ai écrit il y a quelques jours, Fiston et sa Chérie emménageront ensemble cet été à quelques pas de mon propre terrier. Et, puisque l’élue de mon héritier a une voiture nettement plus rutilante que celle avec laquelle il se déplace lui-même et qui, en théorie, m’appartient, j’aurai aussi le grand bonheur de récupérer sa monture. Parce qu’après tout, en ville, une auto, c’est bien, mais deux, c’est trop.

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Excite-toi pas la balloune!

Image par Pexels de Pixabay

En raison du reconfinement et des mesures rouge foncé à nouveau imposées dès ce soir et qui ont été annoncées hier (même mon cher gin aux agrumes n’a pas réussi à me sortir de ma torpeur post point de presse), j’ai commencé ma journée avec une humeur plutôt morose. Je le sais, je le sais que c’était prévisible, mais que voulez-vous, c’était plus fort que moi, je me voyais déjà reprendre certaines activités abandonnées et, surtout, festoyer bruyamment bien tassée sur mes amies qui me manquent tant. Je me voyais aussi accueillir à nouveau chez moi tous ensemble l’Amoureux, ma chère mère, mes enfants, leur Chéri.e et mon Mini adoré. Eh non, il me faudra patienter encore, encore et encore.

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C’est le printemps et Fiston prend son envol!

Mon lapin et moi, dans le bon vieux temps

Grosse nouvelle hier : Fiston et sa Chérie ont signé leur tout premier bail! À deux pas de mon terrier en plus. Mon héritier, qui appréciait beaucoup les commodités incluses dans la location de mon cher appartement à l’époque bénie de notre cohabitation, se voit déjà patauger à nouveau dans la piscine et le spa (fermés pour l’instant) de mon édifice. Ataboy, grâce à ces attraits, je risque de le voir un peu plus souvent, ce qui ne serait pas vraiment difficile, j’en conviens, à la suite de tous ces mois passés encabanés où je l’ai gardé à distance.

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L’art de se déposer avec un bon café

Ah! prendre un bon café, quel plaisir! Latte, souvent, espresso, souvent aussi, tous arrosés d’une bonne rasade de sirop d’érable. Miam, comme le dirait Fifille. Et bien que j’aie toujours beaucoup aimé le café, le plaisir est encore plus fort depuis que j’ai renoué avec lui après m’en être privée dans les années qui ont suivi la saloperie. J’en apprécie désormais chaque goutte bien sucrée.

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Mes (feus) Vince et moi

Vince II, bien installé chez moi en août 2017

Ma journée, qui s’annonçait déjà hautement émotive, s’est amorcée ce matin par la découverte du cadavre de Vince IV, mon splendide betta bleu (qui fittait pourtant si bien avec ma déco). Rien qu’à le voir flotter si bizarrement dans son pot Mason et bien que je n’aie pas fermé l’œil de la nuit, j’ai tout de suite deviné qu’il me faudrait jouer au croque-mort, l’Amoureux ayant réintégré sa chaumière la veille. Mon premier expresso à la main, cette perspective était loin de me réjouir. D’autant plus qu’heureusement pour moi, lors des décès précédents, je n’étais pas seule, le proche présent (ma chère sœur lorsque nous étions adolescentes, Fiston ou l’Amoureux par la suite) ayant d’ailleurs moins de répugnance que moi à accomplir la sinistre besogne.

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Être ou ne pas être fière pet

Ceux qui me connaissent le savent, je suis loin d’être une carte de mode comme le dirait ma chère mère qui, elle, était tout le contraire au temps de sa jeunesse. Fière pet, elle l’était et elle se faisait un devoir d’être toujours d’une élégance absolue. C’est d’ailleurs sans doute pour partager avec nous sa passion de la mode, qu’elle nous confectionnait, à ma chère sœur et moi lorsque nous étions petites, des tenues au goût discutable de l’époque.

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Le mal des transports et moi

Tant qu’à parler de honte parentale, allons-y encore plus à fond. Alors, quand j’étais toute petite, je souffrais de ce qu’on appelle le mal des transports. En clair, je vomissais à chaque fois que nous allions quelque part un peu plus loin que le coin de la rue en famille. Ah! Que de beaux souvenirs! Sûrement encore davantage pour ma chère sœur, qui partageait la banquette arrière de la voiture familiale avec moi, et pour ma chère mère, responsable de ramasser les dégâts. On aura compris que mon cher père, qui conduisait évidemment la bagnole, était épargné de cette tâche.

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Les enfants et leurs mots si touchants

Tous les parents le savent, nos chers enfants, lorsqu’ils sont tout jeunes et qu’ils ignorent encore quoi dire et quoi ne pas dire à qui peuvent nous embarrasser grandement sur le coup, et nous faire bien rigoler plus tard. Une anecdote à mon sujet et qui est entrée dans les annales familiales en témoigne d’ailleurs de façon grandiose. Me voici donc, toute petite, avec ma chère sœur à qui je dois taper royalement sur les nerfs puisqu’elle me lance tout à un coup une insulte bien sentie. Fidèle à moi-même, j’étais chochotte et rapporteuse paraît-il étant enfant, je m’empresse d’aller répéter les mots de mon aînée à mes chers parents en grande conversation avec un monseigneur (pour vrai) de passage chez nous : Mammmmmmmmmmmmmman, P. m’a dit d’aller ch…! Oups! Ayoye! La honte.

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