C’est le printemps et Fiston prend son envol!

Mon lapin et moi, dans le bon vieux temps

Grosse nouvelle hier : Fiston et sa Chérie ont signé leur tout premier bail! À deux pas de mon terrier en plus. Mon héritier, qui appréciait beaucoup les commodités incluses dans la location de mon cher appartement à l’époque bénie de notre cohabitation, se voit déjà patauger à nouveau dans la piscine et le spa (fermés pour l’instant) de mon édifice. Ataboy, grâce à ces attraits, je risque de le voir un peu plus souvent, ce qui ne serait pas vraiment difficile, j’en conviens, à la suite de tous ces mois passés encabanés où je l’ai gardé à distance.

Et tout ça, un peu grâce à moi.

Il y a quelques jours, voici donc mon lapin (comme je me plaît encore à le surnommer affectueusement) et sa dulcinée en quête de leur premier nid d’amour. En vieux routiers de la recherche d’appartements que nous sommes, l’Ex et moi lui recommandons une tactique qui avait bien fonctionné pour nous dans le bon vieux temps : arpenter les rues du quartier convoité en ouvrant l’œil et le bon. On ne sait jamais, tu sais, tous les apparts ne sont pas annoncés sur les kijjijis de ce monde. Il doit bien avoir encore quelques proprios qui fonctionnent vieille manière et qui installent une pancarte pour annoncer leurs taudis (pardon pardon). Eh bien oui, je vous le dis, ça existe encore. Car c’est en revenant d’une belle marche avec ma chère amie Julie (tu me manques trop mon amie) et en ouvrant l’œil et le bon justement que je l’ai vue, la toute petite pancarte affichée dans la porte d’un édifice qui m’a semblé tout à fait correct de l’extérieur. Et hop, je prends en photo l’annonce vintage et l’envoie à Fiston illico. À son tour, il ne fait ni un ni deux et appelle le proprio qui s’est avéré un vieux monsieur tout à fait charmant et tout à fait à son goût. Rendez-vous pris pour le lendemain 16h avec promesse de m’en donner des nouvelles dès que possible. Les jeunes sont fébriles et impatients. Entre-temps, ils vont visiter un autre terrier potentiel tellement dégueu aux yeux de Fiston (c’était sallllllllllllllllllle, t’as pas idée) qu’il a décrété quelques heures plus tard avec son humour si particulier que c’était certainement là que la covid avait commencé. Hum. Mon téléphone finit par vibrer alors que je chill avec Fifille, son Chéri et mon Mini adoré en ce beau vendredi soir printanier. Bingo! Alleluia! L’affaire est conclue. Et Fiston me raconte : le proprio s’est révélé aussi aimable en personne qu’au téléphone (il a aussi la grande qualité d’être le père d’une vedette de la télé), le logis a fait l’affaire des tourtereaux, il est trop bien situé, le prix convient (ils ont fait leur budget), etc. etc.

Alors ça y est, nous y sommes. Dans quelques mois, Fiston va quitter le sous-sol si douillet du bungalow de son papa chéri et voler de ses propres ailes. Du coup, je repense à Fifille, éprise d’une grande soif de liberté depuis sa plus tendre enfance, qui a déserté la demeure familiale bien jeune pour emménager dans son premier demi sous-sol avec son Chéri, devenu aujourd’hui le père de mon Mini adoré. Je repense aussi à l’Ex et moi qui sommes aussi partis en appartement ensemble très jeunes dans un 3 ½ bien loin d’être reluisant.

Et finalement, j’ai une bonne pensée pour l’appartement si confortable que j’occupe depuis plus de cinq ans désormais. À l’époque, il représentait l’option parfaite pour moi puisqu’il était clé-en-main. Hop, tu déménages et tu places tes trucs. Tout est propre. Rien à décrotter, frotter, réparer, peinturer. Le grand grand bonheur. Et comme vous vous en doutez, ça faisait nettement changement de tous les autres logements que j’avais occupés jusque-là, bungalow partagé avec l’Ex, Fifille et Fiston inclus.

Quand tu regardes tes enfants devenus adultes, tu mesures à quel point la vie passe à la vitesse grand V. Et tu remercies la vie d’être encore là pour être témoin de l’adresse et du courage avec lesquels ils la mènent, leur vie à eux.  

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