Une belle grande et grosse!

Être grande et grosse. Je ne sais pas si vous la connaissez, cette expression qui devait être positive au temps du Survenant pour décrire une jeune fille ou une femme, mais ce n’était déjà plus le cas lorsque nous étions enfant, ma chère sœur et moi. J’y pense aussi souvent à cette expression d’un autre temps, en me disant que l’Amoureux serait mieux équipé avec une telle compagne, qui saurait mieux l’accompagner que moi dans ses divers travaux agricoles. Mais bon, comme il me le répète à l’occasion, c’est un grand garçon responsable de ses choix. Fin de la parenthèse.

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Aller bambocher quelque part

En ces temps de grand confinement, la bambocheuse en moi en arrache. À part les endroits extérieurs publics (parcs, rues et ruelles), les lieux intéressants où aller traînasser se font rares. Et moi, je ne suis pas très sorteuse, comme le dit ma chère mère, mais j’aimais bien avoir retrouver un peu de liberté au cours de l’été et, surtout, avoir repris mes bonnes fréquentations. Prudemment bien sûr. Et il me manque, tous ces endroits chéris.

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Avoir la paix

Je me souviens que dès le début des études secondaires de Fifille (il me semble que c’était aussi l’année où je célébrais (façon de parler) mes 40 ans, je m’étais mise à me souhaiter à chaque nouvel an d’avoir enfin la paix au cours des mois à venir. Il faut dire que ma vie était plus que trépidante à l’époque : job prenant, mari à son compte, Fiston au primaire, Fifille en début d’adolescence ET rénovations incessantes, encombrantes (tsais quand tu as ton futur bain dans ta salle à dîner pendant des semaines) et salissantes. Je commençais à réaliser que, dans le fond, j’avais mon cristi de voyage.

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Courir sous la pluie

Je l’ai déjà écrit, la course, même après toutes ces années, me demande un effort. Bien sûr, j’y prends un certain plaisir, surtout associé je crois au fait que je n’ai jamais arrêté, ou presque, depuis l’automne 2013, envers et contre tout. Courir, c’était loin d’être gagné d’avance au départ : aucune aptitude naturelle je dirais. Mais c’était simple et facile et à l’époque, j’étais aux prises avec un épuisement qui me laissait plus agitée qu’épuisée. Je devais bouger. Je m’y suis donc mise, déjà très disciplinée.

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Tsais, quand tu trouves que ta facture de télécommunication te coûte un bras…

Durant les années ayant suivi ma séparation, je me sentais pauvre et ma situation financière, qui ne m’avait jamais préoccupée jusqu’à ce moment, m’inquiétait passablement. J’aime bien croire que mes réflexes de frugaliste actuels viennent de cette période un peu trouble. Quoique qu’à bien y penser, frugaliste, terme nettement plus élégant que cheap, je l’étais déjà bien avant.

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Ma chère Fifille, c’est à ton tour…

Aujourd’hui, ma chère fille, mon aînée, célèbre ses 28 ans. Ouch! J’avoue que ça ne me rajeunit pas. Mais quand je regarde tout le chemin qu’elle a parcouru depuis qu’elle aussi elle était toute mini, je suis impressionnée et tellement fière que j’en dois être insupportable. Sans compter qu’en mettant au monde mon Mini adoré, elle m’a donné la chance de tomber amoureuse folle à nouveau. Et de devenir une grand-maman (ayoye, quand même) complètement gaga.

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Heureux les creux

Mon cher papa était un homme sérieux, ce qu’il ne l’empêchait pas de nous servir régulièrement ses dictons préférés. « Heureux les creux », sans la suite bien connue, était l’un ceux-là. Et je l’ai adopté. Car non seulement ils sont heureux, les creux, mais je les envie, moi qui m’informe sur tout, vois tout, entends presque tout, devine et anticipe pratiquement tout. Je me dis qu’ils doivent avoir le cerveau, et la vie au passage, nettement plus léger. Vérifier pour ne pas se tromper (j’achète tu ci ou ça plutôt?), lire, lire et lire encore en les comparant les avis des consommateurs et des voyageurs, cuisiner en combinant différentes recettes entre elles pour arriver à mieux, eh bien tout ça, ça prend un temps fou.

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