Bon, vous ne le savez pas encore je crois, mais moi, je suis une téteuse. Je soupèse, je me questionne, je réfléchis… pratiquement avant de prendre chacune de mes décisions. Les hésitations, je connais. Et je vous le dis, c’est assez épuisant comme trait de caractère. Évidemment, c’est encore pire dans mes journées de déprime (je vous l’ai dit, j’ai des humeurs en dents de scie). La galère. Rien qu’à me demander pendant des heures je fais tu ci? je fais-tu ça?, je suis épuisée et une bonne partie de la journée y est passée. Évidemment aussi, si ça m’a évité de regretter certaines décisions prises trop rapidement, ça m’en a fait manquer, des occasions ou des deals, comme le dirait ma chère sœur.
Continuer la lecture de « Peser, ou ne pas peser, sur le piton »Mon mini a six mois déjà et Fifille et moi, on papote
Ma petite merveille à moi a eu six mois hier et moi, j’ai célébré (façon de parler) cette même journée mes cinquante et quelques années. Ouf! Le temps passe vite. Lui, il est toujours aussi merveilleux bien sûr (et même de plus en plus puisque j’ai bien l’impression qu’il me reconnait désormais), et moi, eh bien que voulez-vous, j’essaie de bien me conserver. Parlant de conserver, j’ai aussi conservé la bonne habitude, tout à fait essentielle pour ma santé mentale par les temps qui courent, d’aller visiter Fifille, son Chéri et leur héritier chaque samedi matin.
Continuer la lecture de « Mon mini a six mois déjà et Fifille et moi, on papote »Je me souviens de toi, Nathalie
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’une femme hors du commun que j’ai eu la chance de côtoyer régulièrement il y a quelques années. Bien que ce soit arrivé il y a quelques mois déjà, j’ai appris son décès la semaine dernière. Quelle tristesse. Je la savais à nouveau malade depuis mai dernier mais, bien naïvement, j’étais certaine (ou du moins j’aimais espérer) qu’elle allait s’en sortir, une fois de plus.
Continuer la lecture de « Je me souviens de toi, Nathalie »Avoir l’air (ou pas) d’une grande feluette
Vous le savez j’imagine, ce n’est pas pour rien que Fiston m’a surnommée la Souris, je suis de format miniature. Bien sûr, les années aidant, je m’y suis faite, à ma morphologie de petite, que voulez-vous, c’est quand même ça qui est ça. Et une fois passé 50 ans, c’est plutôt rare de se faire écoeurer avec ce genre de détail comme lorsqu’on avait le grand bonheur d’être à l’école secondaire. Il y a par contre quelques hics à être un peu hors normes, dont celui tout de même assez embêtant d’avoir toutes les misères du monde à s’habiller. Car, même en temps de confinement, il y a un bout à tout et ce bout, mes chers leggins de ville (vs de course) l’ont atteint. Ils sont désormais tellement troués que j’ai peur de les rompre vraiment chaque fois que je les enfile. Vous me direz : « Ben là, qu’attends-tu? En a plein dans les magasins! ». Erreur erreur : oui, il y a plein, c’est vrai, mais à ma taille, nenni, niet nada. Oublie ça, ma petite, et porte autre chose. J’en ai eu la preuve, encore une fois, tout récemment.
Continuer la lecture de « Avoir l’air (ou pas) d’une grande feluette »La ménopause et ses effets collatéraux
Bon, vous le savez, la ménopause, elle m’en fait arracher depuis quelques mois déjà, avec tous ses aléas bien documentés. Or, depuis quelques jours, des phénomènes nouveaux et beaucoup moins publicisés sont apparus dans ma vie de grand-maman confinée depuis une éternité. Le dernier en lice : une irrésistible envie de tarte au sucre. J’en ai rêvé éveillée pendant trois nuits, c’est vous dire. Et c’est d’autant plus étonnant pour moi, car :
Continuer la lecture de « La ménopause et ses effets collatéraux »Ah, la technologie!
Moi, je suis peut-être paresseuse, mais ça ne me tente pas souvent (ça ne me tente jamais pour dire la vérité) d’apprendre à faire fonctionner de nouvelles babioles ou applications électroniques. J’haïs ben ça en fait. Et ma situation ne s’est pas amélioré avec les obligations reliées au télétravail (Teams et Zoom quand vous nous tenez). C’est pour ça que j’évite, autant que possible bien sûr, les appareils à nombreux pitons et les gadgets de toute sorte. C’est pour ça aussi que j’attends toujours que Fiston me fournisse enfin ma superbe coquille de blogue. Ainsi que ma liste de musique de course, réclamée au cours de l’été dernier.
Continuer la lecture de « Ah, la technologie! »Souvenir collant de mon enfance
Comme mon cher père avait choisi de me nommer Catherine, soucieux que mon prénom se prononce aussi bien en français qu’en anglais (why???), ma chère mère avait pris l’habitude de me faire de la tire de la Ste-Catherine, tous les ans, le 25 novembre. La tradition s’est même étirée, c’est le cas de le dire, jusqu’à ce que je sois jeune adulte.
Continuer la lecture de « Souvenir collant de mon enfance »En congé de course!
Je suis en congé de course, officiel car prescrit par ma chère physio à la suite de ma dernière visite à son bureau. Les responsables : mes deux blessures au bas du corps, genou gauche et mollet droit, dont je n’ai pas tenu assez compte lorsqu’elles se sont manifestées en continuant l’entraînement malgré tout. Si j’ai tout de même un peu réduit la cadence, je n’en ai pas fait assez pour ménager ma carcasse et elle me le fait bien sentir.
Continuer la lecture de « En congé de course! »Ah… souvenirs, souvenirs : mes enfants, mes amours
Quand j’ai quitté le domicile conjugal, j’ai laissé bien des choses derrière moi. Dont plusieurs boîtes de livres et de souvenirs d’enfance auxquels pourtant je tiens toujours autant. Je suis aussi partie sans qu’on ait eu le courage de regarder, pour se les séparer, les milliers de photos de famille que l’Ex (surtout) avait prises pendant toutes nos années de vie commune. Plus de cinq ans plus tard, les sutures sont assez solides (du moins aimons-nous le croire) pour nous permettre de le faire enfin. C’est donc à un Ex souriant mais encombré d’une bonne partie de mes reliques ET d’une clé USB renfermant plus de cinq milles de nos photos (oui oui, sans farce) que j’ai ouvert ma porte hier soir, tout sourire moi aussi.
Continuer la lecture de « Ah… souvenirs, souvenirs : mes enfants, mes amours »Aller visiter mon Mini adoré
Depuis quelques semaines, j’attends avec grande impatience l’arrivée du samedi. C’est que voyez-vous j’ai pris l’habitude chaque samedi en fin de matinée, le belle température automnale étant au rendez-vous, d’enfourcher mon vélo et hop, de filer en direction de l’appartement de Fifille, son Chérie et mon Mini adoré. Du coup, je me sens comme une adolescente, le cœur tout palpitant, filant vers un rendez-vous galant. J’en suis amoureuse, littéralement, de mon souriceau, et être avec ma fille, c’est aussi l’un des grands bonheurs de ma vie. Je me sens donc très privilégiée d’être accueillie comme ça, chaque semaine, dans leur terrier familial (comme le dirait Fiston). Elles m’apaisent, ces visites. Et dès que je me retrouve en présence de mon petit-fils si craquant, je touche à un moment d’éternité.
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