Je me souviens de toi, Nathalie

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’une femme hors du commun que j’ai eu la chance de côtoyer régulièrement il y a quelques années. Bien que ce soit arrivé il y a quelques mois déjà, j’ai appris son décès la semaine dernière. Quelle tristesse. Je la savais à nouveau malade depuis mai dernier mais, bien naïvement, j’étais certaine (ou du moins j’aimais espérer) qu’elle allait s’en sortir, une fois de plus.

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Avoir l’air (ou pas) d’une grande feluette

Vous le savez j’imagine, ce n’est pas pour rien que Fiston m’a surnommée la Souris, je suis de format miniature. Bien sûr, les années aidant, je m’y suis faite, à ma morphologie de petite, que voulez-vous, c’est quand même ça qui est ça. Et une fois passé 50 ans, c’est plutôt rare de se faire écoeurer avec ce genre de détail comme lorsqu’on avait le grand bonheur d’être à l’école secondaire. Il y a par contre quelques hics à être un peu hors normes, dont celui tout de même assez embêtant d’avoir toutes les misères du monde à s’habiller. Car, même en temps de confinement, il y a un bout à tout et ce bout, mes chers leggins de ville (vs de course) l’ont atteint. Ils sont désormais tellement troués que j’ai peur de les rompre vraiment chaque fois que je les enfile. Vous me direz : « Ben là, qu’attends-tu? En a plein dans les magasins! ». Erreur erreur : oui, il y a plein, c’est vrai, mais à ma taille, nenni, niet nada. Oublie ça, ma petite, et porte autre chose. J’en ai eu la preuve, encore une fois, tout récemment.

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La ménopause et ses effets collatéraux

Bon, vous le savez, la ménopause, elle m’en fait arracher depuis quelques mois déjà, avec tous ses aléas bien documentés. Or, depuis quelques jours, des phénomènes nouveaux et beaucoup moins publicisés sont apparus dans ma vie de grand-maman confinée depuis une éternité. Le dernier en lice : une irrésistible envie de tarte au sucre. J’en ai rêvé éveillée pendant trois nuits, c’est vous dire. Et c’est d’autant plus étonnant pour moi, car :

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Ah, la technologie!

Moi, je suis peut-être paresseuse, mais ça ne me tente pas souvent (ça ne me tente jamais pour dire la vérité) d’apprendre à faire fonctionner de nouvelles babioles ou applications électroniques. J’haïs ben ça en fait. Et ma situation ne s’est pas amélioré avec les obligations reliées au télétravail (Teams et Zoom quand vous nous tenez). C’est pour ça que j’évite, autant que possible bien sûr, les appareils à nombreux pitons et les gadgets de toute sorte. C’est pour ça aussi que j’attends toujours que Fiston me fournisse enfin ma superbe coquille de blogue. Ainsi que ma liste de musique de course, réclamée au cours de l’été dernier.

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En congé de course!

Je suis en congé de course, officiel car prescrit par ma chère physio à la suite de ma dernière visite à son bureau. Les responsables : mes deux blessures au bas du corps, genou gauche et mollet droit, dont je n’ai pas tenu assez compte lorsqu’elles se sont manifestées en continuant l’entraînement malgré tout. Si j’ai tout de même un peu réduit la cadence, je n’en ai pas fait assez pour ménager ma carcasse et elle me le fait bien sentir.

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Ah… souvenirs, souvenirs : mes enfants, mes amours

Quand j’ai quitté le domicile conjugal, j’ai laissé bien des choses derrière moi. Dont plusieurs boîtes de livres et de souvenirs d’enfance auxquels pourtant je tiens toujours autant. Je suis aussi partie sans qu’on ait eu le courage de regarder, pour se les séparer, les milliers de photos de famille que l’Ex (surtout) avait prises pendant toutes nos années de vie commune. Plus de cinq ans plus tard, les sutures sont assez solides (du moins aimons-nous le croire) pour nous permettre de le faire enfin. C’est donc à un Ex souriant mais encombré d’une bonne partie de mes reliques ET d’une clé USB renfermant plus de cinq milles de nos photos (oui oui, sans farce) que j’ai ouvert ma porte hier soir, tout sourire moi aussi.

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Aller visiter mon Mini adoré

Depuis quelques semaines, j’attends avec grande impatience l’arrivée du samedi. C’est que voyez-vous j’ai pris l’habitude chaque samedi en fin de matinée, le belle température automnale étant au rendez-vous, d’enfourcher mon vélo et hop, de filer en direction de l’appartement de Fifille, son Chérie et mon Mini adoré. Du coup, je me sens comme une adolescente, le cœur tout palpitant, filant vers un rendez-vous galant. J’en suis amoureuse, littéralement, de mon souriceau, et être avec ma fille, c’est aussi l’un des grands bonheurs de ma vie. Je me sens donc très privilégiée d’être accueillie comme ça, chaque semaine, dans leur terrier familial (comme le dirait Fiston). Elles m’apaisent, ces visites. Et dès que je me retrouve en présence de mon petit-fils si craquant, je touche à un moment d’éternité.

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L’élixir et moi

J’en ai peut-être déjà parlé, mais quand la saloperie est arrivée dans ma vie, elle l’a fait de façon fracassante. L’heure était grave. Et moi, qui me tiens habituellement le plus loin possible des médecins et des médicaments, je n’ai pas trop eu le choix de laisser de côté mes grands principes de traitements les plus naturels possibles. Il fallait agir, et vite. Deux choix de médications biologiques mais assez terrorisantes dans mon cas s’offraient à moi : l’une par injections, que je pouvais m’administrer toute seule de façon régulière, et la seconde, par perfusions réalisées plus sporadiquement à l’hôpital. Par souci d’indépendance, j’ai opté pour la première. Et l’aventure des piqûres à toutes les deux semaines, puis à toutes les semaines, a commencé.

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Fifille et son père en quête d’un manteau d’hiver

Ma chère fille ayant célébré son anniversaire il y a quelque temps, l’Ex, son père, décide de lui offrir un nouveau manteau d’hiver. Mais il y a un gros hic : la jeune maman doit se rendre disponible pour la séance de magasinage, idéalement sans son Mini adoré, entre deux tétées. Ça, elle le sait, mon aînée, qu’elle est en quelque sorte chronométrée, mais évidemment, le grand-papa a oublié tout ça, le bon vieux temps où nous étions jeunes parents étant bien loin derrière lui.

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