Ça y est : mon Mini a commencé à parler!

Ce grand moment, c’était hier soir (avant le couvre-feu), alors que Fifille, son Chéri et moi, on regardait bébé se nourrir lui-même avec grand bonheur mais de façon assez salissante (heureusement qu’il porte des bavoirs de type couvre-tout, comme on en avait jadis au primaire pour faire de l’art plastique). Entre deux gins tonic, gracieuseté de mon cher gendre, je ramasse donc le gluant morceau de banane que mon Mini adoré vient de pitcher une fois de plus par terre, en lui disant quelque chose comme : bon, grand-maman va encore ramasser ta (cristi) de banane. Et là, nous vous le jurons tous les trois, mon souriceau a dit banane lui aussi! Sous le choc, nous avons tellement ri que Fifille en pleurait.

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Les vikings et moi

J’ai une passion tout à fait avouable pour les vikings. Vous me direz que vous me comprenez en regardant cette photo où ils sont si sexy, mais cet engouement remonte à bien avant ma rencontre avec ceux-là, au Nationalmuseet du Danemark, à Copenhague. Quels hommes, quand même! Mon amie Julie vous dira que l’exposition où figurait l’immense photo a fait scandale et, en grande érudite, elle pourra vous raconter toute l’histoire, mais bon, moi, je me contente d’admirer.

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La vie est si belle à vélo!

Ah…le vélo. Quel plaisir! Dès que je me retrouve au guidon de mon bicyle à pédales, je suis à nouveau adolescente. La sensation de liberté ressentie est toujours la même, intacte. C’est d’ailleurs la même chose quand je pratique le ski alpin. Bien que je sois loin d’être une championne, dès la première descente, je suis grisée. J’ai 15 ans d’un seul coup. On n’oublie jamais nos grands plaisirs de jeunesse. Ils sont si ancrés en nous qu’ils réapparaissent, toujours aussi intenses, dès le premier coup de pédales, le premier virage ou la première note. Car c’est la même chose pour la musique. J’en ai d’ailleurs eu une nouvelle démonstration tout récemment, l’Amoureux ayant installé une table tournante chez moi pendant les Fêtes pour que je puisse écouter à nouveau mes vieux vinyles. En quelques instants, transportée par Deux autres bières qui résonnait (très fort) dans mon cher appartement, je ne me revoyais pas dans le sous-sol de la maison familiale de mon enfance, j’y étais.

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L’heure de la Souris

Après la naissance de mon Mini adoré, j’étais vraiment chamboulée. Entre autres bouleversements, j’ai commencé à me réveiller à l’aube, sans réussir à me rendormir ensuite. Malgré mes longues années d’insomnie, ça ne m’était jamais arrivé jusque-là. J’en ai fait des choses avant 7h à cette époque, croyez-moi, dont des pancakes vers 5h30, une première. J’ai aussi profité de ces instants bénis pour échanger avec ma chère sœur toujours réveillée aux aurores c’est-à-dire, dans notre jargon, à l’heure de la Souris (c’est mêlant, je le sais, mais dans cette expression la Souris, c’est elle).

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Mon cher Tonton, c’est à ton tour…

Nous nous sommes rencontrés à ma onzième journée d’existence, à l’occasion de mon baptême, programmé le jour de son anniversaire. Alors qu’il célébrait ses vingt-cinq ans, il avait accepté de jouer le rôle de mon parrain salaud (comme le dit ma chère mère), le vrai parrain étant alors à l’étranger avec ma chère marraine. Je ne sais pas si c’est à partir de cette rencontre, où plutôt des suivantes (puisqu’il avait la chance de résider dans la même ville que nous lors de ses études de médecine, il nous a gardées à l’occasion, ma chère sœur et moi), mais une relation particulière s’est tissée peu à peu par la suite entre nous. Bien que j’aime vraiment beaucoup (et c’est peu dire) tous les frères et sœurs de ma chère mère, il a toujours été mon best (comme le disent les jeunes).

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Mon crooner et moi

Depuis le début de notre encabanement, dont nous devrions (si la tendance se maintient bien sûr) célébrer en grande pompe (façon de parler) le premier anniversaire en mars prochain, j’ai adopté quelques nouvelles habitudes. Dont celle dont je ne pourrais plus me passer d’écouter de la musique, dès mon lever du lit et pratiquement jusqu’à mon retour sous la couette. Et, comme vous savez déjà, j’haïs ça me casser le bicycle. Pour mes sélections musicales, je m’en remets donc, et avec le plus grand des bonheurs, à des animateurs de radio qui s’y connaissent et qui font leur job avec grand enthousiasme et une passion contagieuse. Et parmi ceux-ci, j’ai bien sûr mon préf, mon chouchou, celui dont je ne pourrais plus me passer, et j’ai nommé : mon cher Claude.

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Être ou ne pas être palotte

Être palotte (sans accent circonflexe sur le « a »), comme le dit si bien ma chère mère, ce n’est pas un compliment, du moins dans ma famille. Je ne sais pas si vous connaissez l’expression, mais ça veut dire être malhabile, gauche, peu adroit. Bref, vous avez compris. J’en ai déjà parlé, c’était le cas de mon cher père, plutôt intellectuel et très très peu manuel, même s’il adorait fréquenter les quincailleries et se munir des différents outils nécessaires aux menus travaux domestiques. Et vous le devinez j’imagine, c’est aussi mon cas (merci merci à mes gènes paternels), la très grande majorité du temps.

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Ode à feu Chatoune

Sympathique…

Quand j’étais enfant, je rêvais d’avoir un chat. Hélas, mes chers parents étaient loin de partager ce grand fantasme de petite fille et seuls des poissons ont pu s’ébattre vivants dans notre chaumière. Mon cher père avait en outre la fâcheuse habitude d’acheter les plus hideux de tout le petshop. Je n’ai jamais compris pourquoi. Jusqu’à ce qu’il finisse par les tuer tous d’un coup après avoir eu la bonne idée de mettre des cubes de glace dans leur aquarium par temps de canicule. Mais je m’égare et je reviens aux chats. C’est donc avec une grande fébrilité que l’Ex et moi, à l’aube d’emménager dans notre premier appartement assez taudis merci, on avait été chez une amie pour choisir notre minou à nous et j’ai nommé : Simone. Comme dans Simone, la cochonne, monte en haut que j’te savonne, etc. etc. que ma chère soeur aimait bien fredonner. Comme elle était légèrement agressive (la cristi de chatte, pas ma soeur), nous avons dû la donner en adoption après la naissance de Fifille dont elle semblait un peu jalouse. Fin de l’histoire.

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Peser, ou ne pas peser, sur le piton

Bon, vous ne le savez pas encore je crois, mais moi, je suis une téteuse. Je soupèse, je me questionne, je réfléchis… pratiquement avant de prendre chacune de mes décisions. Les hésitations, je connais. Et je vous le dis, c’est assez épuisant comme trait de caractère. Évidemment, c’est encore pire dans mes journées de déprime (je vous l’ai dit, j’ai des humeurs en dents de scie). La galère. Rien qu’à me demander pendant des heures je fais tu ci? je fais-tu ça?, je suis épuisée et une bonne partie de la journée y est passée. Évidemment aussi, si ça m’a évité de regretter certaines décisions prises trop rapidement, ça m’en a fait manquer, des occasions ou des deals, comme le dirait ma chère sœur.

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Mon mini a six mois déjà et Fifille et moi, on papote

Ma petite merveille à moi a eu six mois hier et moi, j’ai célébré (façon de parler) cette même journée mes cinquante et quelques années. Ouf! Le temps passe vite. Lui, il est toujours aussi merveilleux bien sûr (et même de plus en plus puisque j’ai bien l’impression qu’il me reconnait désormais), et moi, eh bien que voulez-vous, j’essaie de bien me conserver. Parlant de conserver, j’ai aussi conservé la bonne habitude, tout à fait essentielle pour ma santé mentale par les temps qui courent, d’aller visiter Fifille, son Chéri et leur héritier chaque samedi matin.

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