Ma chère sœur et moi, on flye!

Y est-tu assez beau, notre buggy de filles!

Par une déprimante journée de février, me voici donc confiant à ma chère sœur que ce serait vraiment le fun qu’on fasse quelque chose toutes les deux ensemble, une activité, une fin de semaine quelque part, etc. Eh bien, ce souhait n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Elle me revient quelques jours plus tard : « La souris, que dirais-tu qu’on parte toutes les deux au Mexique, dans un beau gros resort de princesses? J’ai trouvé un super spot ». Heu, why not pinotte? Mon aînée étant une voyageuse émérite qui en a vu d’autres, je lui accorde illico toute ma confiance. Hop, je lui donne mon numéro de carte de crédit et, comme à son habitude, elle pèse sur le piton. C’est booké, on part. Ataboy!

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Mon Mini et la Souricette au pays de leurs ancêtres

Ah! l’heure bénie du dodo de l’après-midi

Comme je le faisais dans le bon vieux temps avec ma chère mère et Fifille toute mini, mon héritière et moi prenons la route, près de trente ans plus tard, avec ses propres descendants, mon Mini et la Souricette : destination LE chalet. Les petits chanceux ne le savent pas, mais ils sont les dignes représentants de la cinquième génération qui s’y rend joyeusement depuis 1971, la propriétaire, ma chère marraine, étant toujours aussi accueillante aujourd’hui.

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Chions donc! Fiston est devenu fonfon!

Décembre 2022 : dernier examen!

Comme j’ai de la difficulté à reprendre un certains rythme dans mes tribulations et que le temps fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiile, vous ne le savez certainement pas, mais Fiston a terminé son bac (B.A.A.) en décembre dernier. Et je lui tire mon chapeau, à Fiston, puisqu’il a réussi à tenir le coup malgré la cristi de covid qui l’a empêché de fréquenter mon si cher campus et privé du sentiment d’appartenance à une cohorte. Mais bon, il a fini, il a fini : Alleluia!!!!!!!!

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Le voici donc au début de 2023 à entreprendre des démarches en vue de se trouver une vraie job. Avec une fougue fluctuante, il envoie sa candidature et son maigre cv à différents endroits triés sur le volet. Car il est sélectif, Fiston. Il ne veut pas travailler n’importe où, LUI. Faire comme l’Ex et moi, pourtant relativement fiers de notre parcours et de notre travail sur le campus (toujours le même), ou encore moins comme sa sœur, Fifille en personne, et avoir un petit emploi sans envergure, entre deux paravents, 35 heures par semaine, cloué devant un ordi. Ark! Trop peu pour lui, cette misérable petite vie. Il vise plus haut, plus loin, plus fort. Ben coudonc, tant mieux. Comme il y a pénurie de main d’œuvre, il a des chances d’y arriver et de nous venger tous de la médiocrité où nous nous sommes enlisés sans même le savoir.

Et pourtant… parmi les emplois reluqués par mon héritier, certains appartiennent à la catégorie qu’il a judicieusement baptisée les jobs de marde. En vieille routière qui connaît bien ses humeurs et ses points de vue changeants, je ne commente pas l’affaire. Mais ça, c’était avant lundi le 13 mars. Parce ce lundi-là, M. le futur fonfon, passait une entrevue-discussion toute peinarde avec son futur gestionnaire qui l’a embauché sur le champ pour œuvrer dans un ministère sis sur la colline parlementaire, haut lieu de rassemblement de fonfons. Il faut dire que Fiston avait mis toutes les chances de son côté et accepter de retirer ses parures pour l’occasion : exit donc les boucles d’oreilles et la grosse chaîne (!) qui l’ornent habituellement. Pour les tattoos, que voulez-vous, ça vient avec la bête. Et tout à coup, le discours change un peu : quelle chance il a : une vraie job, à dix minutes à pied de son terrier, avec de bonnes conditions, dont le télétravail évidemment, etc. Hum.

C’est décidé, il faut souligner ce virage et, surtout, remettre un peu la monnaie de sa pièce à Fiston : j’organise sous peu un souper de fonfons, l’Ex, Fifille, Fiston lui-même et moi appartenant tous désormais à cette catégorie. Au cas où vous auriez des idées, on se cherche des recettes pour l’occasion. Toujours aussi créative, Fifille a pensé à de la bouffe ordinaire sur un plateau de cafétéria et franchement, ça m’inspire.

Quand tu réalises que Fiston commencera son parcours professionnel là-même où ton cher papa a conclu le sien il y a plusieurs décennies déjà, tu peux y croire, oui, les anges existent.

Renaître de ses cendres

L’animal mythique, tout juste encré sur mon épaule gauche

À la suite de nos séparations respectives, ma chère sœur et moi, on s’est encore rapprochées et on a partagé bien des choses, dont le projet de se faire tatouer quelque chose quelque part. Fidèle à moi-même, j’ai donc entrepris réflexions et recherches pour trouver l’image des images, celle qui serait la plus significative pour nous, à cette époque un peu chamboulée de nos vies. Bref, notre choix s’est arrêté sur une composition de phénix (après tout, nous renaissions vraiment de nos cendres), à partir d’image glanées ça et là sur le Web. Dessin en main et rendez-vous obtenus, nous sommes prêtes, ma chère sœur ayant décidé de m’offrir la séance de torture en guise de cadeau d’anniversaire pour mes 50 ans.

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Mon Mini adoré, il l’a eue, sa médaille!

La preuve de notre exploit

Mieux vaut tard que jamais, surtout pour rendre compte d’un exploit sportif intergénérationnel hautement émotif. Vous le savez : je suis une coureuse, à vitesse tortue, mais une coureuse quand même. Or, après avoir participé à quelques épreuves, j’ai développé le grand fantasme de courir un jour avec l’un ou l’une de mes Mini.e et ce, bien avant que le ventre de Fifille ne commence à rondir pour la première fois. Me voici donc au printemps 2022, après avoir reçu la bénédiction de Fifille en personne, à m’inscrire au 5 km de la course de la cité- Limoilou, la poussette de course destinée à mon Mini adoré bien en vue dans mon terrier. La date est fixée : le 17 septembre, mon fantasme sera devenu réalité et le plus beau des plus beaux, il l’aura sa médaille. Je le lui ai promis.

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Les caves sont pas toutes en ciment!

Je l’ai déjà écrit, mon cher papa avait des dictons bien à lui et très peu de patience avec ceux qu’il qualifiait de caves. Cette courte phrase lapidaire, il la ressortait donc à l’occasion. Et elle est entrée dans nos annales familiales, ma chère sœur et moi aimant bien nous en servir aussi, en dignes héritières de cet homme qui ne l’envoyait pas dire quand quelque chose ne faisait pas son affaire.

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Fifille et la Souricette débarquent!

Un souvenir de la Souricette (retrouvé dans ma laveuse)

L’heure étant grave, Fifille et son Chéri ont mis à exécution leur plan évacuation de la Souricette et de sa maman en cas d’éventuelle alerte covid à domicile, le virus ayant pu leur être ramené inopinément par mon Mini adoré à la suite d’un séjour de quelques heures au CPE. Mère et fille ont donc pris la direction de mon si sécuritaire terrier samedi soir dernier, accompagnées de leur imposant fourbi. Et depuis lors, ma routine si tranquille habituellement est légèrement chamboulée.

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Dessine-moi un ballou!

Notre dernière oeuvre : que de beaux ballous!

Lors de mes dernières visites chez Fifille et sa tribu, mon Mini adoré et moi nous sommes adonnés à une nouvelle activité. Et j’ai nommé : le dessin. Or, mon Mini, c’est pour moi le compagnon idéal pour une telle activité. Il est en effet encore trop petit pour constater les limites de mon talent et de ma créativité en la matière et s’ébahit de mes prouesses picturales. Et moi, ben, je m’amuse.

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Eh oui, elle est adorable!

Ma propre Souricette et moi (1992)

Comme Fifille et son Chéri devaient se rendre hier à la première visite de contrôle post-naissance de la Souricette, j’ai été invitée à venir tenir compagnie à mon Mini adoré lors de leur absence et à rencontrer pour la première fois sa sœur cadette. C’est donc avec le sentiment de me rendre à un tout premier rendez-vous amoureux que j’ai parcouru les quelques kilomètres qui sépare mon propre terrier de celui de la petite famille nouvellement agrandie. Une première impression, vous le savez, c’est bien difficile à rattraper. Et je voulais faire bonne figure aux petits yeux (le plus souvent fermés) de la plus belle des plus belles.

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