Je l’ai déjà dit, ma vie de mère au travail à temps plein avec deux enfants à l’école et ayant des loisirs en plus, j’ai trouvé ça prenant. Et je suis polie. Je les ai toujours adorés, mes héritiers, tout mini ou plus grands, mais disons que j’apprécie particulièrement cette période où ils sont désormais adultes eux aussi. Même si c’est vrai que pour Fiston, c’est vite dit. J’ai l’impression que je récolte.
Continuer la lecture de « Voir mes deux enfants adultes »La poĂ©sie si particulière de mon père
Je l’ai déjà dit, mon père n’entendait pas souvent à rire. Sauf de ses propres blagues un peu douteuses. Il avait la répartie cinglante, des métaphores bien à lui et un nombre assez restreint d’amis.
Continuer la lecture de « La poĂ©sie si particulière de mon père »Une belle grande et grosse!
Être grande et grosse. Je ne sais pas si vous la connaissez, cette expression qui devait être positive au temps du Survenant pour décrire une jeune fille ou une femme, mais ce n’était déjà plus le cas lorsque nous étions enfant, ma chère sœur et moi. J’y pense aussi souvent à cette expression d’un autre temps, en me disant que l’Amoureux serait mieux équipé avec une telle compagne, qui saurait mieux l’accompagner que moi dans ses divers travaux agricoles. Mais bon, comme il me le répète à l’occasion, c’est un grand garçon responsable de ses choix. Fin de la parenthèse.
Continuer la lecture de « Une belle grande et grosse! »Fiston et sa dent perdue
Pour moi, les dents, c’est quelque chose de très précieux. Dans mes pires cauchemars, elles se mettent à trembler toutes ensemble, ne tenant qu’à un fil et menaçant de se décrocher au moindre mouvement. Rien qu’à y penser, j’ai des sueurs.
Continuer la lecture de « Fiston et sa dent perdue »Ma chère grand-mère et ses cĂ©lèbres dictons
Ma grand-mère maternelle, maîtresse-femme bien de son époque, avait, elle aussi à ses heures, un langage assez coloré. Grande érudite et pourvue de capacités intellectuelles phénoménales, elle était très impressionnante, au sens propre comme au figuré, pour la petit fille que j’ai déjà été.
Continuer la lecture de « Ma chère grand-mère et ses cĂ©lèbres dictons »Aller bambocher quelque part
En ces temps de grand confinement, la bambocheuse en moi en arrache. À part les endroits extérieurs publics (parcs, rues et ruelles), les lieux intéressants où aller traînasser se font rares. Et moi, je ne suis pas très sorteuse, comme le dit ma chère mère, mais j’aimais bien avoir retrouver un peu de liberté au cours de l’été et, surtout, avoir repris mes bonnes fréquentations. Prudemment bien sûr. Et il me manque, tous ces endroits chéris.
Continuer la lecture de « Aller bambocher quelque part »Avoir la paix
Je me souviens que dès le début des études secondaires de Fifille (il me semble que c’était aussi l’année où je célébrais (façon de parler) mes 40 ans, je m’étais mise à me souhaiter à chaque nouvel an d’avoir enfin la paix au cours des mois à venir. Il faut dire que ma vie était plus que trépidante à l’époque : job prenant, mari à son compte, Fiston au primaire, Fifille en début d’adolescence ET rénovations incessantes, encombrantes (tsais quand tu as ton futur bain dans ta salle à dîner pendant des semaines) et salissantes. Je commençais à réaliser que, dans le fond, j’avais mon cristi de voyage.
Continuer la lecture de « Avoir la paix »Courir sous la pluie
Je l’ai déjà écrit, la course, même après toutes ces années, me demande un effort. Bien sûr, j’y prends un certain plaisir, surtout associé je crois au fait que je n’ai jamais arrêté, ou presque, depuis l’automne 2013, envers et contre tout. Courir, c’était loin d’être gagné d’avance au départ : aucune aptitude naturelle je dirais. Mais c’était simple et facile et à l’époque, j’étais aux prises avec un épuisement qui me laissait plus agitée qu’épuisée. Je devais bouger. Je m’y suis donc mise, déjà très disciplinée.
Continuer la lecture de « Courir sous la pluie »Transitions, je vous aime
Depuis la convalescence qui a suivi la saloperie, j’ai découvert le grand bonheur de prendre le temps. Et je ne veux plus me presser. J’haïs ça en fait, plus que tout, me sentir brusquée, attendue, en retard, vite vite vite.
Continuer la lecture de « Transitions, je vous aime »Tsais, quand tu trouves que ta facture de tĂ©lĂ©communication te coĂ»te un bras…
Durant les années ayant suivi ma séparation, je me sentais pauvre et ma situation financière, qui ne m’avait jamais préoccupée jusqu’à ce moment, m’inquiétait passablement. J’aime bien croire que mes réflexes de frugaliste actuels viennent de cette période un peu trouble. Quoique qu’à bien y penser, frugaliste, terme nettement plus élégant que cheap, je l’étais déjà bien avant.
Continuer la lecture de « Tsais, quand tu trouves que ta facture de tĂ©lĂ©communication te coĂ»te un bras… »