Voir mes deux enfants adultes

Je l’ai déjà dit, ma vie de mère au travail à temps plein avec deux enfants à l’école et ayant des loisirs en plus, j’ai trouvé ça prenant. Et je suis polie. Je les ai toujours adorés, mes héritiers, tout mini ou plus grands, mais disons que j’apprécie particulièrement cette période où ils sont désormais adultes eux aussi. Même si c’est vrai que pour Fiston, c’est vite dit. J’ai l’impression que je récolte.

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Une belle grande et grosse!

Être grande et grosse. Je ne sais pas si vous la connaissez, cette expression qui devait être positive au temps du Survenant pour décrire une jeune fille ou une femme, mais ce n’était déjà plus le cas lorsque nous étions enfant, ma chère sœur et moi. J’y pense aussi souvent à cette expression d’un autre temps, en me disant que l’Amoureux serait mieux équipé avec une telle compagne, qui saurait mieux l’accompagner que moi dans ses divers travaux agricoles. Mais bon, comme il me le répète à l’occasion, c’est un grand garçon responsable de ses choix. Fin de la parenthèse.

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Ma chère grand-mère et ses célèbres dictons

Ma grand-mère maternelle, maîtresse-femme bien de son époque, avait, elle aussi à ses heures, un langage assez coloré. Grande érudite et pourvue de capacités intellectuelles phénoménales, elle était très impressionnante, au sens propre comme au figuré, pour la petit fille que j’ai déjà été.

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Aller bambocher quelque part

En ces temps de grand confinement, la bambocheuse en moi en arrache. À part les endroits extérieurs publics (parcs, rues et ruelles), les lieux intéressants où aller traînasser se font rares. Et moi, je ne suis pas très sorteuse, comme le dit ma chère mère, mais j’aimais bien avoir retrouver un peu de liberté au cours de l’été et, surtout, avoir repris mes bonnes fréquentations. Prudemment bien sûr. Et il me manque, tous ces endroits chéris.

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Avoir la paix

Je me souviens que dès le début des études secondaires de Fifille (il me semble que c’était aussi l’année où je célébrais (façon de parler) mes 40 ans, je m’étais mise à me souhaiter à chaque nouvel an d’avoir enfin la paix au cours des mois à venir. Il faut dire que ma vie était plus que trépidante à l’époque : job prenant, mari à son compte, Fiston au primaire, Fifille en début d’adolescence ET rénovations incessantes, encombrantes (tsais quand tu as ton futur bain dans ta salle à dîner pendant des semaines) et salissantes. Je commençais à réaliser que, dans le fond, j’avais mon cristi de voyage.

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Courir sous la pluie

Je l’ai dĂ©jĂ  Ă©crit, la course, mĂŞme après toutes ces annĂ©es, me demande un effort. Bien sĂ»r, j’y prends un certain plaisir, surtout associĂ© je crois au fait que je n’ai jamais arrĂŞtĂ©, ou presque, depuis l’automne 2013, envers et contre tout. Courir, c’était loin d’être gagnĂ© d’avance au dĂ©part : aucune aptitude naturelle je dirais. Mais c’était simple et facile et Ă  l’époque, j’étais aux prises avec un Ă©puisement qui me laissait plus agitĂ©e qu’épuisĂ©e. Je devais bouger. Je m’y suis donc mise, dĂ©jĂ  très disciplinĂ©e.

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Tsais, quand tu trouves que ta facture de télécommunication te coûte un bras…

Durant les années ayant suivi ma séparation, je me sentais pauvre et ma situation financière, qui ne m’avait jamais préoccupée jusqu’à ce moment, m’inquiétait passablement. J’aime bien croire que mes réflexes de frugaliste actuels viennent de cette période un peu trouble. Quoique qu’à bien y penser, frugaliste, terme nettement plus élégant que cheap, je l’étais déjà bien avant.

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