Me sentant légèrement esseulée après un an et demi de célibat et à la suite d’une conversation avec une cousine qui venait justement de faire le saut, me voici en une belle soirée printanière à m’inscrire sur Rencontres sportives, haut lieu de rendez-vous d’amateurs et d’amatrices d’activités sportives diverses. C’était sûrement une bonne idée pour moi, quand même grande amatrice de belles cuisses, mais je pressentais tout de même un certain hic, qui s’est avéré tout à fait fondé au fil des rencontres qui s’en sont suivies.
Continuer la lecture de « Amatrices de belles cuisses, méfiez-vous, c’est du sport! »LA crisse d’orteil ou comment devenir dingo en huit semaines
Celles et ceux qui me connaissent le savent, c’est un grand bonheur pour moi de chausser mes chères gougounes le plus tôt possible au printemps et de les enlever le plus tard possible à la fin de l’été. Malheureusement, il y a quand même des risques à se promener aussi légèrement chaussée par terrain accidenté.
Continuer la lecture de « LA crisse d’orteil ou comment devenir dingo en huit semaines »Ma chère sœur et moi, on flye!
Par une déprimante journée de février, me voici donc confiant à ma chère sœur que ce serait vraiment le fun qu’on fasse quelque chose toutes les deux ensemble, une activité, une fin de semaine quelque part, etc. Eh bien, ce souhait n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Elle me revient quelques jours plus tard : « La souris, que dirais-tu qu’on parte toutes les deux au Mexique, dans un beau gros resort de princesses? J’ai trouvé un super spot ». Heu, why not pinotte? Mon aînée étant une voyageuse émérite qui en a vu d’autres, je lui accorde illico toute ma confiance. Hop, je lui donne mon numéro de carte de crédit et, comme à son habitude, elle pèse sur le piton. C’est booké, on part. Ataboy!
Continuer la lecture de « Ma chère sœur et moi, on flye! »Mon Mini et la Souricette au pays de leurs ancêtres
Comme je le faisais dans le bon vieux temps avec ma chère mère et Fifille toute mini, mon héritière et moi prenons la route, près de trente ans plus tard, avec ses propres descendants, mon Mini et la Souricette : destination LE chalet. Les petits chanceux ne le savent pas, mais ils sont les dignes représentants de la cinquième génération qui s’y rend joyeusement depuis 1971, la propriétaire, ma chère marraine, étant toujours aussi accueillante aujourd’hui.
Continuer la lecture de « Mon Mini et la Souricette au pays de leurs ancêtres »Où’s tu t’en vas avec tes skis?
J’en conviens, c’est un peu décalé de vous relater un souvenir enneigé près de cinq mois plus tard et par temps caniculaire, mais bon, j’ai perdu le rythme, j’ai perdu le rythme.
Continuer la lecture de « Où’s tu t’en vas avec tes skis? »Chions donc! Fiston est devenu fonfon!
Comme j’ai de la difficulté à reprendre un certains rythme dans mes tribulations et que le temps fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiile, vous ne le savez certainement pas, mais Fiston a terminé son bac (B.A.A.) en décembre dernier. Et je lui tire mon chapeau, à Fiston, puisqu’il a réussi à tenir le coup malgré la cristi de covid qui l’a empêché de fréquenter mon si cher campus et privé du sentiment d’appartenance à une cohorte. Mais bon, il a fini, il a fini : Alleluia!!!!!!!!
Continuer la lecture : Chions donc! Fiston est devenu fonfon!Le voici donc au début de 2023 à entreprendre des démarches en vue de se trouver une vraie job. Avec une fougue fluctuante, il envoie sa candidature et son maigre cv à différents endroits triés sur le volet. Car il est sélectif, Fiston. Il ne veut pas travailler n’importe où, LUI. Faire comme l’Ex et moi, pourtant relativement fiers de notre parcours et de notre travail sur le campus (toujours le même), ou encore moins comme sa sœur, Fifille en personne, et avoir un petit emploi sans envergure, entre deux paravents, 35 heures par semaine, cloué devant un ordi. Ark! Trop peu pour lui, cette misérable petite vie. Il vise plus haut, plus loin, plus fort. Ben coudonc, tant mieux. Comme il y a pénurie de main d’œuvre, il a des chances d’y arriver et de nous venger tous de la médiocrité où nous nous sommes enlisés sans même le savoir.
Et pourtant… parmi les emplois reluqués par mon héritier, certains appartiennent à la catégorie qu’il a judicieusement baptisée les jobs de marde. En vieille routière qui connaît bien ses humeurs et ses points de vue changeants, je ne commente pas l’affaire. Mais ça, c’était avant lundi le 13 mars. Parce ce lundi-là, M. le futur fonfon, passait une entrevue-discussion toute peinarde avec son futur gestionnaire qui l’a embauché sur le champ pour œuvrer dans un ministère sis sur la colline parlementaire, haut lieu de rassemblement de fonfons. Il faut dire que Fiston avait mis toutes les chances de son côté et accepter de retirer ses parures pour l’occasion : exit donc les boucles d’oreilles et la grosse chaîne (!) qui l’ornent habituellement. Pour les tattoos, que voulez-vous, ça vient avec la bête. Et tout à coup, le discours change un peu : quelle chance il a : une vraie job, à dix minutes à pied de son terrier, avec de bonnes conditions, dont le télétravail évidemment, etc. Hum.
C’est décidé, il faut souligner ce virage et, surtout, remettre un peu la monnaie de sa pièce à Fiston : j’organise sous peu un souper de fonfons, l’Ex, Fifille, Fiston lui-même et moi appartenant tous désormais à cette catégorie. Au cas où vous auriez des idées, on se cherche des recettes pour l’occasion. Toujours aussi créative, Fifille a pensé à de la bouffe ordinaire sur un plateau de cafétéria et franchement, ça m’inspire.
Quand tu réalises que Fiston commencera son parcours professionnel là-même où ton cher papa a conclu le sien il y a plusieurs décennies déjà, tu peux y croire, oui, les anges existent.
Renaître de ses cendres
À la suite de nos séparations respectives, ma chère sœur et moi, on s’est encore rapprochées et on a partagé bien des choses, dont le projet de se faire tatouer quelque chose quelque part. Fidèle à moi-même, j’ai donc entrepris réflexions et recherches pour trouver l’image des images, celle qui serait la plus significative pour nous, à cette époque un peu chamboulée de nos vies. Bref, notre choix s’est arrêté sur une composition de phénix (après tout, nous renaissions vraiment de nos cendres), à partir d’image glanées ça et là sur le Web. Dessin en main et rendez-vous obtenus, nous sommes prêtes, ma chère sœur ayant décidé de m’offrir la séance de torture en guise de cadeau d’anniversaire pour mes 50 ans.
Continuer la lecture de « Renaître de ses cendres »Mon Mini adoré, il l’a eue, sa médaille!
Mieux vaut tard que jamais, surtout pour rendre compte d’un exploit sportif intergénérationnel hautement émotif. Vous le savez : je suis une coureuse, à vitesse tortue, mais une coureuse quand même. Or, après avoir participé à quelques épreuves, j’ai développé le grand fantasme de courir un jour avec l’un ou l’une de mes Mini.e et ce, bien avant que le ventre de Fifille ne commence à rondir pour la première fois. Me voici donc au printemps 2022, après avoir reçu la bénédiction de Fifille en personne, à m’inscrire au 5 km de la course de la cité- Limoilou, la poussette de course destinée à mon Mini adoré bien en vue dans mon terrier. La date est fixée : le 17 septembre, mon fantasme sera devenu réalité et le plus beau des plus beaux, il l’aura sa médaille. Je le lui ai promis.
Continuer la lecture de « Mon Mini adoré, il l’a eue, sa médaille! »Les caves sont pas toutes en ciment!
Je l’ai déjà écrit, mon cher papa avait des dictons bien à lui et très peu de patience avec ceux qu’il qualifiait de caves. Cette courte phrase lapidaire, il la ressortait donc à l’occasion. Et elle est entrée dans nos annales familiales, ma chère sœur et moi aimant bien nous en servir aussi, en dignes héritières de cet homme qui ne l’envoyait pas dire quand quelque chose ne faisait pas son affaire.
Continuer la lecture de « Les caves sont pas toutes en ciment! »Fifille et la Souricette débarquent!
L’heure étant grave, Fifille et son Chéri ont mis à exécution leur plan évacuation de la Souricette et de sa maman en cas d’éventuelle alerte covid à domicile, le virus ayant pu leur être ramené inopinément par mon Mini adoré à la suite d’un séjour de quelques heures au CPE. Mère et fille ont donc pris la direction de mon si sécuritaire terrier samedi soir dernier, accompagnées de leur imposant fourbi. Et depuis lors, ma routine si tranquille habituellement est légèrement chamboulée.
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