Depuis quelques semaines, j’attends avec grande impatience l’arrivée du samedi. C’est que voyez-vous j’ai pris l’habitude chaque samedi en fin de matinée, le belle température automnale étant au rendez-vous, d’enfourcher mon vélo et hop, de filer en direction de l’appartement de Fifille, son Chérie et mon Mini adoré. Du coup, je me sens comme une adolescente, le cœur tout palpitant, filant vers un rendez-vous galant. J’en suis amoureuse, littéralement, de mon souriceau, et être avec ma fille, c’est aussi l’un des grands bonheurs de ma vie. Je me sens donc très privilégiée d’être accueillie comme ça, chaque semaine, dans leur terrier familial (comme le dirait Fiston). Elles m’apaisent, ces visites. Et dès que je me retrouve en présence de mon petit-fils si craquant, je touche à un moment d’éternité.
Le rituel
Fifille et moi, on commence à parler le jeudi de nos rencontres du samedi.
Moi : « Vous faites quoi en fin de semaine? »
Fifille : « Pas grand-chose. On relaxe. » (confinement quand tu nous tiens)
Moi (le cœur rempli d’espoir) : « On se voit samedi? Je pourrais venir vous visiter à vélo? ».
Fifille : « Parfait. On se reparle pour l’heure et qu’est-ce qu’on fait? »
En fait, l’heure est pas mal toujours la même. Je n’aime pas me piler sur la poche, comme le dit si bien ma chère mère, et je dors souvent très mal : donc, je ne prends jamais de rendez-vous tôt la fin de semaine. Je suis prête à quitter de mon cher appartement en fin de matinée, juste à temps pour prendre mon 2e (ou 3e) café en compagnie de ma fille et de son bébé gazouillant. Ça tombe bien d’ailleurs, parce que mon Mini, il aime aussi faire la grasse matinée. J’emplis donc ma sacoche de vélo de douceurs diverses (je l’ai déjà dit, l’Amoureux et moi, on cuisine plein de trucs), je m’habille comme un ours (c’est devenu essentiel depuis quelques jours). À destination, les plans sont flexibles puisque dépendants de l’horaire de tétées de la merveille des merveilles. Quelques scénarios sont possibles, mais se ramènent essentiellement à nos classiques : marche/café/dîner ou café/marche/dîner selon les situations suivantes :
1) bébé a déjà bu et est prêt pour son expédition en poussette;
2) bébé dort et on verra bien son humeur quand il se réveillera;
3) bébé va avoir faim sous peu, donc on prend un petit café en attendant qu’il se soit restauré, ait fait son rot et passé ses quinze minutes à la verticale (reflux, reflux, reflux) avant de l’enfourner dans sa papillotte (en clair : sa « coquille » de voiture qui s’installe aussi sur la poussette) et d’aller papoter en déambulant dans les rues avoisinantes.
Une fois le rituel complété et que je suis bien repue de mon Mini, c’est le cœur tout léger et rempli de gratitude que je repars chez moi.
Quand tu as la chance d’avoir des enfants et des petits-enfants, passe le plus de temps possible auprès d’eux. Tu ne le regretteras jamais.