Moi, je suis peut-être paresseuse, mais ça ne me tente pas souvent (ça ne me tente jamais pour dire la vérité) d’apprendre à faire fonctionner de nouvelles babioles ou applications électroniques. J’haïs ben ça en fait. Et ma situation ne s’est pas amélioré avec les obligations reliées au télétravail (Teams et Zoom quand vous nous tenez). C’est pour ça que j’évite, autant que possible bien sûr, les appareils à nombreux pitons et les gadgets de toute sorte. C’est pour ça aussi que j’attends toujours que Fiston me fournisse enfin ma superbe coquille de blogue. Ainsi que ma liste de musique de course, réclamée au cours de l’été dernier.
L’anecdote
Comme nous venons de passer une année bien spéciale, j’ai tout à coup une illumination et je me dis que ce serait vraiment chouette, pour ma chère mère, d’avoir un calendrier 2021 avec des photos de ses petits-enfants + mon Mini adoré, comme dans le bon vieux temps (on lui en faisait un chaque année, ma chère sœur et moi quand nos enfants étaient petits). Naïvement, je me dis que le plus pénible sera de récupérer les photos des héritiers de ma chère sœur et de Fiston que je surnomme depuis quelques mois l’homme invisible (études-blonde-travail = j’ai pas le temps pour toi, ma petite maman). Eh bien, je me trompais, du moins pour mes neveux, puisque leur mère, ma chère sœur, avait des photos récentes sous la main. Pour l’homme invisible, j’ai dû passer par l’Ex.
Mais le pire était encore à venir. Parce que dans le bon vieux temps (avant le numérique), on arrivait avec ses douze photos, classées de janvier à décembre, et hop, on donnait ça au préposé d’un comptoir photo quelconque et hop, il se débrouillait avec pour pondre un calendrier. Facile vous en conviendrez. Eh bien, je vous annonce qu’aujourd’hui, l’affaire est beaucoup plus complexe.
Je vous résume l’aventure.
- Vous avez-toujours vos douze photos en main classées de janvier à décembre, mais elles sont numériques.
- Puisque vous êtes collés chez vous depuis mars 2020, vous vous rendez sur une plate-forme dédiée à l’impression de photos. Et c’est là que le fun commence.
- Parce que maintenant, chanceux, vous pouvez TOUT configurer : un fond blanc, noir, gris, alouette, de style classique, moderne, contemporain, avec une inscription sur la page couverture, avec telle police de caractère, avec des boîtes de textes insérées chaque mois pour commenter vos binettes, etc. etc. Et tout ça et beaucoup plus encore (je ne vous parle pas des finis offerts…) dans l’application très peu conviviale du fournisseur que vous avez choisi. Mais encore une fois, vous êtes chanceux, il le sait bien, votre fournisseur, que vous serez perdu. Il vous offre donc un tutoriel vidéo pour vous aider à vous dépatouiller dans son interface et en venir atteindre votre objectif ultime : réaliser votre création. Pouet pouet pouet.
Après trente minutes à essayer de me débrouiller dans une première application (sans le tutoriel vidéo), j’ai abdiqué : il y avait de quoi, je n’arrivais pas à éditer correctement les photos et tous les héritiers de ma chère mère s’affichaient sans leur tête. Comme je suis tenace, je me suis donc tournée vers une nouvelle plate-forme. Alleluia! Bingo! Eureka! Celle-là était moins pire et j’ai réussi à monter le cristi de calendrier après quarante-cinq minutes de manipulations. Ouf! Il ne sera pas parfait, que voulez-vous, il y a un bout à tout, et ma patience est bien loin d’être légendaire. Mais il sera dans les mains de ma chère mère à Noël.
Quand tu penses que la technologie te facilite la vie, réfléchis-y encore. Tu en trouveras une tonne d’exemples où elle te la rend plus compliquée, ta vie, la technologie.