Mon Mini a trois mois

Mon souriceau a trois mois aujourd’hui et, même s’il est encore tout mini, il a pris une grande place dans ma vie en dents de scie. Grâce à lui et aux nombreuses photos envoyées par Fifille, je me prends à remercier le ciel de me donner la chance de vivre un si grand bonheur. Mais avoir un mini dans sa vie, ça chamboule grandement mes soirées d’antan, si relaxes, avec ma blonde héritière.

L’anecdote

Il y a déjà quelques semaines déjà, Fifille, laissée seule un vendredi soir par son chéri parti se ventiler quelque part, m’invite à souper. Oh, le bonheur, visiter ma fille et mon Mini en cette belle soirée de fin d’été. Bien que complètement crevée comme ça m’arrive souvent en fin de journée et, encore davantage à la fin de la semaine (les aléas…), j’enfourche la bécane et hop, je file. Ma visite se déroule assez bien au début, mais ça se gâte assez vite :  bébé a décidé que ce n’était pas sa soirée, ni la nôtre, à Fifille et moi. Forte de mon expérience avec elle et son frérot, je partage d’abord avec elle tous mes vieux trucs de maman aux prises avec un bébé récalcitrant : chaise berçante, bras bras bras, sécheuse, poussette, voiture, alouette. Mais Fifille ne veux pas sortir de chez elle, ce qui limite grandement les initiatives. Après m’être faite la plus rassurante possible – « Non non, il ne s’étouffera pas. » « Il va finir par se calmer, il est juste crevé (lui aussi) », et même si, dans le fond, il me semble que mes minis à moi n’ont jamais tant crié, je bats en retraite et laisse le petit être (de plus en plus) enragé au soin de sa mère qui n’en mène pas large. Mais il y a un hic : je me suis planquée dans la cuisine et le souper est là, tout à préparer. En digne mère de la mère, je me mets donc au travail, en ronchonnant et en regrettant :

  • mon divan bien douillet, sur lequel j’aurais pu manger une toast, bien peinarde en cette belle soirée de fin d’été
  • de ne pas avoir traîner sur moi une paire de bouchons d’oreilles.

Ben quoi, je vous le jure, mon Mini adoré, je l’aurais entendu hurler quand même, mais en plus feutré.

Quand ta fille son bébé de deux mois t’invitent à souper, méfie-toi. C’est toi qui seras au fourneau et de corvée de vaisselle.